On disait souvent du royaume Frélence qu'il était un jardin ; le tracé régulier des allées dessinait un univers parfaitement ordonné par la géométrie, transcrivant dans l'espace l'image d'une société dont chacun des corps contribuait à l'harmonie générale, décrétée par la volonté du Roy. Pauvre Frélence, un jour les eaux de tes jardins se tariront et tu n'auras bientôt qu'un peuple de statues. Et les ténèbres, et la ruine, et la Mort rouge, établiront sur toutes choses leur empire illimité.