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Arnaud de Florbelle
Ven 2 Sep - 19:56
Noblesse
Arnaud Grandier de Florbelle
« Faites-moi savoir ce qui vous a offensé, que je puisse recommencer plus tard. »

Avant que de me livrer, dirais-je au plaisir ou au besoin de vous écrire, je commence par me présenter à vous. J'ai l'honneur d'être Arnaud Donatien Charles-Éloïse Grandier de Florbelle, vivant en ce monde depuis quarante-et-un printemps. Sachez qu'en ma qualité de marquis et de turbulent essayiste, j'appartiens à la Noblesse et que s'il nous faut parler marivaudages, je suis à la recherche d'une épouse et bisexuel ne se refusant aucun plaisir. J'ai, comme tout un chacun, bien des secrets mais s'il me fallait vous en livrer les plus édifiants je vous citerai les cachotteries suivantes : j'étudie les arts occultes pour me venger de ceux qui ont ruiné ma vie et j'écris des pamphlets anticléricaux sous le pseudonyme du "Petit Martyr des Clercs" mais je suis également un enfant bâtard issu d'une aventure entre ma mère et un inconnu rencontré à Belle-Galante. Maintenant que vous savez tout cela, je vous dis adieu ; je voudrais causer plus longtemps avec vous mais l'heure me presse.

Petites indiscrétions

Essayiste célèbre Excellent danseur Souffre de PTSD Libertin Collectionne les pièces de sellerie Claustrophobe Force de la nature Proche ami du roy Porter son casque de fer le rassure réputé pour ses élevages de trakehners

De corps & d'esprit

Feat. Blackguard Big Boggart - Elden Ring

Physique : Arnaud est grand, fait à peindre. C'est un quadragénaire dont le physique est souvent considéré comme exceptionnel par ses pairs, non pas en raison de sa beauté physique mais plutôt par le gargantuesque de sa stature, l'impression de puissance de ses mains larges comme des battoirs, l'aspect rustique de sa charpente. Dépassant les deux mètres dix, on l'affuble souvent de sobriquets peu élogieux tels que "l'Ogre d'Averoigne" ou "L'Ours". Il se dégage de lui une impression une impression de force, aussi bien physique que mentale ; scélérat avec infiniment de chaleur dans l’esprit, couplé à un cœur de glace difficile à manquer quand on l'étudie un peu, il jouit d'une santé de fer et d'un tempérament vigoureux capable d'abattre une somme conséquente de travail sans s'épuiser. D'autres plaisent plus mais Arnaud surprend et dérobe là où les plus jeunes que lui attirent. Il n'est pas vraiment beau bien que charmant et aimable mais ne vous y trompez pas : le feu de ses regards est tel qu'il devient impossible de le fixer lorsqu'il vous observe. Mais ces yeux, grands et impérieux, d'un bleu banquise, en imposent plus qu'ils ne plaisent. Arnaud intimide plus qu'il n'attire, car peu savent le secret que dissimule son casque de fer. On aperçoit sa peau sombre - héritage d'un père qu'il ne connait pas - et ses cheveux aile-de-corbeau, son torse aux larges pectoraux recouverts de poils sombres et épais qu'on devine sur tout le corps. Difficile cependant d'en savoir plus, à moins de vivre dans son intimité.

Les apparences sont trompeuses avec le marquis de Florbelle. Si l'on se fie à son aspect extérieur, il est facile d'imaginer l'homme rustre, brutal et peut-être peu enclin à la réflexion profonde. On peut lui concéder une apparence austère aux appas paradoxalement un peu vulgaire, hiératique, le corps statique, l'équilibre puissant naissant à la base de deux pieds bien solidement ancrés dans le sol. Monsieur de Florbelle est puissant, portant la masse et l'écu, chevauchant un cheval de trait. Son maintien est plus dur qu'il n'est parfait et ceux qui ne le connaissent pas le voient rapidement comme un affreux golem sans visage qui ne jure que par la discipline : il est en réalité l'absolu inverse de l'idée. Plus qu'une main de fer dans un gant de velours, le marquis est en réalité une main habile dans un gantelet d'armes et cette subtilité se dessine à l'ombre de gestes courtois et maîtrisés, d'une fort bonne éducation. Il est chaleureux mais venimeux, affable mais cruel. Cruel mais tendre ; un homme tout en nuances et en paradoxes. Toujours en mouvement, il semble sourdre de lui une énergie infernale qui épuise facilement ses proches. Sa préférence se penche sur le pratique plutôt que l'esthétique et s'il est vrai qu'il veillera à sa toilette en galante compagnie, Arnaud n'aime rien qui soit complexe ou difficile à porter ; aventurier et anticonformiste, c'est le pantalon de cuir, la chemise simple et le surcot qui ont ses faveurs.

Mais à quoi ressemble le golem sous son casque rouillé ? Est-ce la curiosité malsaine de voir son visage affreusement défiguré ou déformé qui vous anime, ou le besoin de mettre des traits sur cet illustre anonyme, cet Homme au masque de fer ? Je vous invite à ne lire la suite que si votre goût pour l’indiscrétion est trop fort pour découvrir la vérité à un autre moment... à vos risques et périls.

Spoiler:

Caractère : Un libre penseur, un trublion, un emmerdeur : voilà ce qui se dit sur monsieur le marquis de Florbelle, homme connu pour n'en faire qu'à sa guise. Il a coutume de dire que si une chose n'est permise, elle n'en est que plus exquise. On dit beaucoup de choses de lui et à vrai dire, au moins la moitié est vraie. Il est un condensé de caractères brûlants, véritable vif-argent, hyperactif, entreprenant et passionné. Il donne l'impression d'être toujours pressé et fourmille toujours de projets qu'il brûle de réaliser. Sympathique de prime abord, Arnaud recherche la compagnie des autres qu'il tend à entraîner dans son sillage et a tendance à penser que ce qu'il peut faire, les autres le peuvent aussi, ce qui peut le mener à quelques petits accès de tyrannie ordinaire. C'est un imaginatif et un intuitif, sociable et supportant mal la solitude qui l’oppresse et l’entraîne dans de grands élans de cogitation mélancolique. Quêteur de louanges, m'as-tu-vu et goguenard, Arnaud a besoin de se sentir aimé et reconnu pour aller de l'avant. Cet amour, cette tendresse dont il est assoiffé, il la recherche avec une ardeur qui se trompe la plupart du temps de but et se perd dans l'étourdissement des plaisirs charnels ; s'il confond volontiers le sexe et l'amour, il est en réalité prodigue des deux bien qu'il se refuse à se l'avouer. Un déni qui lui vient d'une amour morte, qui l'a trop fait souffrir et l'a plongé dans une dépression dont il peine encore aujourd'hui à sortir.

Curieux et avide de connaissances, Arnaud aime beaucoup s'instruire et découvrir de nouvelles choses, s'adaptant ainsi de son mieux aux diverses situations. Tout est susceptible de l'intéresser, aussi se montre-t-il facilement versatile et, quand il a fait le tour d'un sujet, se lasse-t-il rapidement. Il déteste la monotonie, la routine ainsi que les contraintes de tous ordres qu'il préfère fuir : vivre et agir au jour le jour est sa politique, pourquoi s'inquiéter et penser au lendemain ? Le quadragénaire n'aime rien de plus que la liberté, dont il chérit le nom et le porte aux nues au delà de toutes les autres valeurs. Accepter les contraintes l'horripile et il aime à jouer avec les limites établies : questionner, transgresser, combattre... tout cela le stimule et l'incite, lui donne vie. Il  vit par le mouvement, les aventures, les remises en question... Toutes les expériences sont bonnes à vivre pour ce don Juan en quête permanente de nouveauté. Les sentiments et les grands engagements ne lui sont pas fondamentalement destinés. Séducteur et libertin, la fidélité ne figure pas en première place parmi ses qualités ; c'est un conquérant, un charmeur que la difficulté stimule et pour qui une chose impossible est de facto désirée. Facilement satisfait de lui-même, Arnaud se laisse parfois aller sans complexes à l'autosatisfaction. Il compte peut-être un peu trop sur sa bonne étoile et saisir les opportunités au vol quand elles se présentent à lui plutôt que de faire des plans élaborés, ce qui peut parfois le perdre. Beaucoup le voient comme un dilettante, un jouisseur, opportuniste et nonchalant, aimant la vie facile et n'hésitant pas à profiter des autres pour s'ouvrir des facilités. Un brin menteur, l'homme accepte paradoxalement mal les gens déloyaux car sa morale est à deux vitesses, encore une fois tout en contradictions. Il a la critique facile, le verbe acide et parfois l'humeur très fâcheuse ; il a ce plaisir mordant de médire quand la douleur le taraude, de se venger quand il est agacé et manie les mots comme des épées redoutablement affûtées.

Ses vertus sont de prime abord celles des grands libertins : un esprit ouvert et curieux, une instruction sans faille ainsi qu'une horreur des préjugés, "déracinés dès l'enfance" comme il le dit à qui veut l'entendre. A le voir, Arnaud a tout de l'ancien enfant gâté, déterminé voire capricieux et égoïste, n'écoutant que lui-même et faisant fit en apparences des sentiments des autres. Il peut être blessant mais est rarement direct, adepte du passif-agressif presque élevé au rang d'art. Conséquence des extravagances de ce qu'il considère comme "un bel esprit", le marquis de Florbelle manifeste ce qu'il appelle "une petite dureté"...  c'est-à-dire en apparence une complète insensibilité : pas de larmes, pas de compassion mais une empathie guidée par la raison, détachée. Il met en pratique ce qu'il prêche et ne transige pas : "Mon âme est dure, et je suis loin de croire la sensibilité préférable à l’heureuse apathie dont je jouis", explique-t-il a qui veut l'entendre. Arnaud apprécie confusément cette vile image faussée qu'il offre aux autres parce qu'il apprécie qu'on le méprise et ce pour une raison inconnue : plaisir de nuire, joie de décevoir. Peut-être est-il plus simple pour le marquis de se faire haïr plutôt qu'aimer car il sait peu de l'amour mais beaucoup de la haine.

Arnaud est également connu pour son optimisme et sa générosité. C'est avec ses proches que cette générosité s'exprime le mieux mais l'homme a la fâcheuse manie de s'attendre à la même chose. Et si par hasard il n'obtient pas ce qu'elle veut, le quadragénaire peut assurément faire preuve de la plus admirable des rancunes. Sa personnalité est pour le moins coriace, difficile à influencer, tenace, mettant tout en place pour parvenir à ses objectifs sans craindre de se heurter au moindre scrupule. Pourtant, chaleureux et fascinant, Arnaud possède une certaine attraction sur les autres, auquel tout le monde n'est cependant pas sensible. Il est de ce genre d'hommes à encourager les autres à tester et dépasser leurs limites, à voir toujours plus loin, au delà des apparences. Malgré ses nombreux défauts, il est ouvert d'esprit, éveillé et communicatif, n'aimant rien de mieux que de sortir de l'ornière et découvrir des choses nouvelles. Il sait émuler les autres, les encourager à se libérer de leurs inhibitions, des carcans dans lesquels ils sont pris et se montre redoutable meneur d'hommes quand il se lance dans la bataille. La liberté est son plus grand bien et il dit jouir d'une hardiesse élitiste, un privilège de disposer en maître de son propre corps et du corps des autres, une assurance d’impunité. Arnaud méprise les femmes qui se font les extensions de leur conjoint et les hommes qui s'abaissent à la servilité par choix. Tout le monde devrait posséder la liberté, mais peu la méritent. Car elle se mérite, d'après monsieur de Florbelle.

Il aime les belles et bonnes choses, sensible à la musique qui adoucit son cœur et à la nourriture qui semble être autant un péché qu'une passion déraisonnable : Arnaud dispose d'un appétit d'ogre et à tendance à manger bien au-delà de ses besoins par gourmandise un peu malsaine. Ses invités se retrouvent souvent en face de repas si gargantuesques qu'ils en donnent envie de vomir ; son surnom de "L'Ogre" lui vient de là. Mais ces appétits sont multiples et le plaisir sa première préoccupation : plaisir de la chair et des sens, à s'étourdir avec les hommes comme les femmes, Arnaud recherche l'abandon et la communion des sens avec les autres. Il flagorne, distribuant chatteries et invites plus ou moins subtiles avec un naturel qui peut désarçonner certains. La pudibonderie et la retenue en général sont ses pires ennemies contre lesquels il lutte autant par la plume que par le corps en bon libertin, l'esprit à la fois vif et plein de chaleur défendant une cause qu'il ne voit pas comme vulgaire ou prosaïque mais au contraire belle et salvatrice... et qui a le mérite de le détourner de ses angoisses et ses craintes, de cette peur du noir et des endroits exigus où l'ancien Roy l'a jeté durant plusieurs années. La noirceur des cachots de la prison de l'Isle, véritable homme au masque de fer forcé de porter pendant des années cet instrument de torture médiévale, a emporté avec elle une partie de sa belle assurance de jadis. Autrefois flamboyant plaisantin toujours vêtu des plus belles livré, l'homme a délaissé ce soin qu'il employait à son image pour sombrer dans une forme de paresse née de l'acédie : il ne se rase plus, l'entretient plus ses cheveux, porte des vêtements pratiques et souvent un peu négligés... s'il demeure confiance et fort, quelque chose en Arnaud s'est malheureusement brisé, lui retirant une partie de lui-même...


La Nature Dévoilée

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Tw : Racisme, PTSD, dépression, homophobie, incarcération, torture, deuil, sexe.


Sous mon masque de fer
Des larmes qui lacèrent
Mes anciennes blessures.


Arnaud vit le jour dans la prestigieuse maison Grandier de Florbelle, et d'aussi loin que l'on se souvienne il avait toujours été un enfant gâté à l'imagination viciée. Premier enfant du duc Urbain Grandier de Florbelle et de son épouse Juliette, née Lubin de Noirceuil, il souffre de la différence de traitement que lui font subir ses deux parents : si sa mère se montre très inquiète et protectrice son père au contraire l'ignore quand il ne passe pas son temps à le déprécier. Rien n'était assez bon pour trouver grâce auprès de ce père qui se fit fort d'engrosser sa femme en rafale juste après la naissance d'Arnaud, ne demeurant pas seul bien longtemps. La raison de ce mépris paternel qui marquera à jamais le petit garçon n'est qu'un triste secret de polichinelle que tous peuvent constater en regardant l'enfant quelques secondes, portant la marque de l'adultère : il étais métis, né des badinages de sa mère vivant alors à Belle-Galante avec un illustre inconnu dont elle ne lui donna jamais le nom ; bien que le duc de Florbelle le reconnu comme sien, il ne le vit jamais comme son fils et même descendant, lui refusant effrontément son amour et son attention paternels. Que faire quand votre père vous hait et que votre mère vous adore ? Ce paradoxe fragilisa beaucoup le petit garçon qui se montra difficile dans ses plus tendres années, fuyant du domaine à de maintes reprises, cherchant l'affection qu'on lui refusait parmi les enfants des domestiques, fuyant celle qui l'étouffait en se cachant dans les écuries, les granges du domaine. Mais Arnaud n'avait pas, à l'âge tendre de l'enfance, pour seule préoccupation que de jouer avec les enfants des domestiques ou des villages alentours durant de longues après-midi à errer dans les clairières et à l'orée de la forêt. Très jeune il se découvrit romanesque, ne rêvant que d'aventures, trouvant sa vie ennuyeuse et terne. C'était cependant un garçon de bonne éducation quand il s'en donnait la peine, qui faisait le ravissement de sa mère. C'était tout du moins l'apparence qu'il donnait.

Le garçonnet s'étourdissait en écoutant les aventures et les hauts-faits des canailles qui sévissaient la nuit dans les faubourgs de la ville la plus proche, des rumeurs concernant les bandits de grands chemins, les coupes-jarrets, les pendards. A l'âge où les jeunes enfants idéalisent chevaliers et gentilshommes, le petit Arnaud était fasciné par les criminels. Il guettait la moindre rumeur échangée entre les femmes de chambres, le moindre fait relayé par les marmitons. On ne sut jamais bien le pourquoi de cette fascination mais elle demeura ancrée dans son cœur comme un maudit aiguillon, forgeant en lui un goût pour le délictueux et le subversif. Cette enfance bercée par la liberté et l'amour d'une mère exclusive et d'un père absent lui permit de battre la campagne à sa guise, d'apprendre les armes, la musique, de découvrir les endroits cachés de la forêt où elle pouvait se cacher avec ses amis pour refaire le monde ou jouer à être des bandits. C'était un âge d'indépendance, d'impertinence aussi, où l'enfant put comprendre à quel point le monde qui l'entourait était vaste, vertigineux. Excédé par ses bêtises mais surtout par sa présence, le duc de Florbelle décida finalement de céder à un caprice de sa femme et de la laisser retourner sur l'île de Belle-Galante pour y gérer quelques années le domaine familial des de Noirceuil en compagnie d'un de ses cousins, à la seule condition qu'elle emmène avec elle son petit bâtard brun. C'est ainsi qu'Arnaud quitta les rivages de l'enfance en même temps que celle de Frélence, pour partir vivre dans une colonie avec sa mère. Et rien ne fut jamais comme avant.

Outre les paysages étranges et merveilleux qu'il découvrit, la saison des ouragans qu'il apprit à craindre et la découverte d'une toute nouvelle culture, Arnaud s'adapta fort bien à Belle-Galante qu'il vit dans un premier temps par le prisme déformé de l’adolescence. Antoine, le fils du maître des lieux, devint petit à petit son nouveau complice de jeux, qui n'avaient plus rien d'enfantins. En effet Arnaud s’érigea au zénith de l'adolescente de forte manière ; il grandit d'un coup, devenant un chêne solide dépassant même les adultes qu'il côtoyait. On se demandait en plaisantant quand le petit Florbelle cesserait de grandir avant de crever le ciel. Il découvrit la sensualité dissimulé dans quelques caches avec Antoine, apprenant l'art de la séduction et du plaisir en sa compagnie avant qu'ils n'incorporent dans leur duo un autre des cousins d'Arnaud, Jacques de Morangiès, venu passer quelques vacances avec sa famille. Les trois jeunes hommes devinrent bientôt inséparables, Arnaud se montrant aveugle à beaucoup de choses en raison d'une candeur encore toute adolescente. Jusqu'à ce que sa mère prononce le mot douloureux, fatal à l'affection qu'il avait encore pour elle : mulâtre. Il avait bien remarqué et compris en voyant les gens métis qui vivaient à Belle-Galante ; son père était certainement un esclave sur lequel sa mère avait eut ou avait encore autorité. Ce n'était pas tant cela qui choquait le jeune homme mais bien qu'il avait surpris une conversation entre Juliette et son cousin où sa mère se félicitait de l’exotisme de son rejeton. Arnaud n'était pour elle qu'une bête de foire, un petit exotisme créer par caprice. L'amour que sa mère avait pour lui n'était rien d'autre que celle qu'on a pour les choses curieuses, exotiques. Ce fut à ce moment qu'il commença à déchanter, se fermant à jamais à ses deux parents et demandant son rappel en Frélence Métropolitaine car il ne supportait plus sa mère et son attention malsaine. Mais ce n'était pas tout : Arnaud était malade de voir comment on traitait les autres métis sur l'île, et encore plus les noirs. Dire que son père était surement un de ces esclaves que le cousin de sa mère appréciait d'étriller sitôt une erreur commise...

Après un long moment de négociation avec sa mère, Arnaud rentra au pays accompagné de son ami Jacques, tous deux alors âgés de seize ans. Les prémisses de la colère grondaient déjà sur Belle-Galante mais à Frélence et quoi que plus en sécurité, Arnaud ne se sentait pas plus à sa place. Découvrant une nouvelle forme d’oppression, il fut contraint de cacher son amitié particulière avec le Chevalier de Morangiès, les deux jeunes gens craignant de se faire ficher comme bougres et enfermer par les autorité du Roy. Il s'installe pourtant avec son ami à Montebourg, quittant le domaine familial au grand soulagement de son père même si se sachant futur duc de Florbelle qui hériterait des responsabilités et des terres de son paternel. Peu importait. Arnaud s'étourdit dans la lumière de la capitale, assistant à de nombreuses soirées mondaines, rencontrant tout de gratin du bel esprit du royaume réuni en Averoigne pour quelques dîners, colloques ou simples soirées dans un boudoir à parler philosophie et morale. La politique n'intéressait pas l'héritier de Florbelle mais les lettres le passionnaient. Il avait ce feu à revendre, ce besoin de s'exprimer, de se libérer et bien vite de fut plume en main qu'il s'essaya à la pensée et la raison. Il écrit dans un premier temps sur les plaisirs naïfs de la vie, les délicates frivolités qu'offrait la Cour. Le plaisir de vivre libre, sans autorité. Bientôt, le jeune homme utilisa cette expression qui le rendit célèbre, et scandaleux  : "Sans Maître, sans Miracle", et qui lui valut la colère de quelques ecclésiastiques haut placés. Arnaud n'est pas sans se douter qu'il le paiera bien assez tôt mais ils 'en moque, galvanisé par les lettres que sa mère lui envoie et qui parle de comment les esclaves de Belle-Galante ont décidé de prendre les armes et de se rebeller contre ceux qui les tenaient aux fers. Si Juliette s'en offusque et craignant pour sa vie, revient en Averoigne avec sa clique. Antoine, l'ancien amour de jeunesse du fils de Florbelle retourne également au pays, dans les jupes de sa tante.

La fougue de la jeunesse poussa Arnaud à croire en le triomphe de la liberté et tandis qu'il fréquentait différents cercles et clubs, qu'il discutait de la notion de disposer de son propre corps, de contester l'autorité familial, religieuse et même la bonne morale, ses écrits se radicalisèrent peu à peu. Avec d'autres jeunes penseurs, il fut le fer de lance du mouvement libertin, épris de liberté individuelle, de la mission de libérer l'Humain de ses chaînes et que ce dernier ne reconnaisse ainsi aucune autorité supérieure à celle de sa conscience. Dans cette optique, monsieur de Florbelle écrit "Les Égarements du cœur et de l’esprit", un roman libertin suivant les aventures d'Eugénie, une jeune femme de bonne famille qui va s'affranchir au fil de ses aventures de tout ce qu’elle a appris pour renaître. Le roman fait bien évidemment scandale et le jeune homme voit son oeuvre censurée, devant payé une amende à l'Eglise du Miracle pour "immoralité". Pris de rancœur, Arnaud attaquera directement cette dernière dans "Le couvent de la bête sacrée" qui se distribue alors sous le manteau et rencontre un étrange succès en raison de sa violente originalité. Il écrira quelques années plus tard un essai sur l'indépendance de Belle-Galante et son nouveau modèle social et politique sous le titre de "Belle île en mer" et sera accusé s'essayer d’exhorter un sentiment anti-monarchique chez ses lecteurs. Arnaud n'évita la prison de l'Isle que grâce aux efforts combiné d'Antoine et de Jacques, ses deux amants réguliers et meilleurs amis. Antoine qui pourtant n'aura de cesser d'exciter chez monsieur de Florbelle la détestation de l'Eglise...

Las de ses scandales, le Roy Charles II dit le "Très Pieux" fait alors surveiller Arnaud et ses amis pour tenter de le prendre sur le fait et l'accuser de bougrerie. Il ne sut jamais réellement s'il avait été dénoncé ou simplement suivi - il suspecta une cabale de l'Eglise du Miracle - mais quelques mois plus tard, Arnaud se retrouva en détention provisoire. On l'interrogea de longues heures durant et il fut comme toutes ces personnes qui subirent l'humiliation du fichage. Mis en examen pour sodomie et indécence, les écrits de monsieur de Florbelle sont alors interdits en Frélence, jugés orduriers. C'est alors que tout s’enchaîna quand on l'accusa d'avoir tenté de dévoyer Philippe Ier, le Dauphin de la Couronne après les avoir vu plusieurs fois ensemble en compagnie du Chevalier Jacques de Morangiès. Le Roy met les deux hommes aux lourds antécédents aux arrêts et après un procès plus que sommaire, ils sont incarcérés à la terrible prison de l'Isle à Foliole, pour une peine de sept ans pour Jacques et de vingt pour Arnaud, ayant excédé à la fois le Roy et l'Eglise du Miracle avec ses écrits. Arnaud a alors trente-six ans et il comprend qu'il ne reverra probablement plus jamais la lumière du jour. On lui rapporte qu'aucune charge n'est retenu contre Antoine de Noirceuil, qui pourtant était son plus grand complice.... Il lui faut une semaine, puis une autre, pour comprendre la terrible vérité : Antoine les a trahi pour éviter la prison et la disgrâce. Il les avait jeté en pâture à la justice pour se couvrir, lui et quelques uns de ses compagnons de cercle. Une source colère naquit en Arnaud, seul dans sa cellule comme un lion en cage. Il tourna, tourna dans sa cage. Isolé dans une cellule solitaire mais autorisé à écrire et à manger plus que décemment, l'homme est pourtant contraint de porter un casque de fer pour masquer son identité - ou peut-être était-ce là un geste de plus de l'Eglise pour le faire souffrir.  

Ces longues journées solitaires, ces nuits interminables avec pour seul ailleurs une toute petite lucarne grillagée et une vue sur un fleuve terne, plantèrent dans l'esprit d'Arnaud la graine de la mélancolie. Il écrivit alors pour oublier et ne pas oublier ; oublier la détresse et la solitude, dans sa tour d'ivoire net de rouille. Ne pas oublier la liberté qu'il avait tant chéri et qu'on lui avait retiré, continuer son combat perdu dans sa tête. Enchaîné mais jamais à genoux, il perdit la notion du temps. Son père décéda et il ne le sut que plusieurs mois plus tard, voyant son frère cadet assumer la charge de duc qu'il ne pourrait jamais prendre, et dont il n'avait jamais voulu. C'était mieux ainsi. Parfois, l'ennui et la solitude étaient si fort qu'il lui semblait entendre des voix dans son casque de fer, la tête prête à éclater. Combien de fois avait-il tenter de se fracturer le crâne en cognant ce maudit heaume contre les murs de sa prison qui l'étouffaient de plus en d'années en années ? Il ne tint que par un seul fil, une fois son amour pour la liberté écartelé à jamais par sa condition de prisonnier : par la colère et la vengeance. Cent fois, milles fois, Arnaud s'imagina sortir et se venger d'Antoine. Le ruiner, séduire sa femme, lui voler ses terres, mettre le feu à son domaine. Lui couper les bras et les jambes et le laisser à quatre pattes comme à animal pathétique. Son imaginaire s'assombrit, lui permettant paradoxalement de tenir tandis qu'il glissait dans une sorte de démesure de l'esprit qu'il couchait fiévreusement sur du papier : les récits les plus orduriers qu'il pouvait produire naquirent en prison, d'une plume fiévreuse, presque démente. Des romans picaresques faits de héros meurtriers, orduriers, fous. Des institutions entièrement tournées vers la décadence et le meurtre décrites en détails, sans rien omettre. Des destins insupportables de jeunes personnes tombant de Charydbe en Scylla une fois entrés couvent ou du monastère pour découvrir la cruauté de quelques abbés malsains.

Arnaud sortit de sa claustration sept ans plus tard, halluciné et incapable de retirer ce casque qu'il avait gardé sept longues années sur la tête, hormis pour se laver, manger et dormir. L'homme usé par la prison, l'esprit fracturé, fixait le ciel de Blanchefleur d'un air hagard en apprenant de l'homme qui était venu le chercher - une ancienne connaissance d'un cercle philosophique - que le Roy Charles II avait rendu l'âme et que son fils unique, Philippe Ier, venait de monter sur le trône de Frélence. Le nouveau souverain avait abrogé la Loi sur la Bougrerie et lui avait offert la grâce royale. Sa première pensée fut à son tendre ami, le chevalier de Morangiès. Qu'était-il advenu de lui ? Mort. On lui rapporté le suicide de Jacques en prison, il y avait trois ans. Ce dernier avait une âme bien trop tendre pour supporter l'enfermement. Pauvre Jacques, sacrifié sur l'autel des manigances d'Antoine et de ses conjurés de l'Eglise... Arnaud en conçut une colère froide, silencieuse, qui le tira brusquement de sa mélancolie pour le précipiter dans les abîmes brûlantes de la vengeance. Oh, comme il se vengerait. Comme il vengerait Jacques. Lentement et surement, sans empressement, à la manière des affreux personnages de ses romans qu'il écrivait en prison, cachant ses manuscrits dans un trou sous son lit, recouvert de terre. Pat le poison du verbe, par la tranchant de la plume dont il se saisit alors sous les traits d'un essayiste anonyme portant le surnom de "Petit Martyr des Clercs". Sa passion enfiévré de l'écriture devint alors sa meilleure arme, et il se livra à l’accusation publique ecclésiastiques dont il avait par l'enquête ou l'espionnage découvert les plus noires intrigues ou penchants. Arnaud continuait à côté de cela de remettre en cause la place "naturelle" de la croyance et de l'Eglise dans la vie des frélenciens, d’exhorter les gens à une vie libre et sans culpabilité religieuse.

Le Roy Philippe n'était pas comme son père, et tenait les réflexions du marquis de Florbelle - son frère lui avait offert la gestion d'un de ses marquisats - en haute estime, partageant avec lui son scepticisme quant à l'Eglise du Miracle. Contre l'avis de ses ministre, le Roy se rapprocha de monsieur de Florbelle si bien que lorsque qu'il commença à écarter l'Eglise du pouvoir, certains y virent les signe de l'influence impie du marquis au casque de fer... mais l'écriture par le biais de ses deux masques ne suffisaient pas à Arnaud, pas plus que son amitié avec le Roy et la Reine. Il lui fallait mettre à jour la cabale du Vicomte Antoine de Noirceuil, découvrir qui l'avait aidé et tout retirer à ces gens-là. Le pouvoir, la réputation, le bonheur... il voulait tout leur prendre, pour leur offrir la même déchéance qu'ils lui avaient fait vivre. Aveuglé par sa souffrance, brisé par sa solitude, Arnaud fit à la fois le pire et le meilleur après sa libération : il plaida la cause de la libération des mœurs, introduit les personnages homosexuels les plus connus à la Cour (dont le célèbre dramaturge, fanfaron, intriguant et gestionnaire de domaine viticole, le victime Michon de Montmares connu pour être un ami très proche d'Arnaud) pour familiariser cette dernière et la sensibiliser. Il écrivit, surtout, encore et encore. Le marquis de Florbelle comme le Petit Martyr. Sur la nature intrinsèque de l'Humain, né libre. Sur le désir, l'amour, la solitude. Sur l'Eglise, la culpabilité comme outil de manipulation. Il écrivit sur une société idéale qui n’adviendra jamais. Il écrivit sur ses ennemis, un à un, les dardant de sa plume assassine en soufflant un vent qui s’appelait "J'Accuse". Il revint en société, avec son casque de fer, ses manières étranges, son rire de gorge, sa réputation déchue, ternie, criminelle mais éclairée. Arnaud revint à la vie, avec une seule obsession : celle de la vengeance.

Un ami, puis un autre lui donnèrent accès à des savoirs interdits qu'il compulsa fiévreusement en rêvant de les maîtriser pour damner à jamais celles et ceux, Antoine en tête, dont il fantasmait la ruine. "La Clef et le Portail" du Père Sérapion Griffet entra en sa possession et le quadragénaire y apprit l'existence des Malféens, et certains rituels pour les appeler de ses vœux. Était-ce la solution ? Il n'est pas question d'être raisonnable quand on se venge, et Arnaud mit alors un pied dans le malféisme. Son intérêt se posa sur l'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes, une malféene mélancolique dont la sphère d'influence était le deuil, l'amour perdu et la mélancolie. Il tenta en vain de l'invoquer, la puissance entité ne lui offrant aucune manifestation. Le rituel était peut-être mal exécuté... inquiet de cet échec, l'home n'osa plus réitérer le rituel d'invocation, sentant qu'il dépassait les limites... la peur l'empêchait de recommencer sa courte folie et un événement vint le distraire un instant de sa vengeance : le baron Clément et son épouse Marie Farges de Latour, deux de ses vassaux directs, lui demandèrent de l'aide quant à l'introduction de leur fille Annabelle en tant que débutante pour sa toute première Saison du Roy. Appréciant le couple qui lui avait toujours été loyaux et de bons conseils, Arnaud accepta leur requête. Il espérait par là même se distraire et se détourner un peu de ses plus noires pensées, sentant bien que sa vengeance cruelle commençait à le dévorer de l'intérieure et qu'elle aurait très certainement raison de lui. Le marquis prépara alors tout ce qu'il fallait pour l'arrivée de la jeune débutante mais rien ne le prépara, lui, à cette étrange fille qui allait changer toute son existence...


Les liaisons dangereuses


Annabelle de Latour
Une bien étrange élève.
De cette bien énigmatique jeune femme que ses vassaux, Clément et Marie Farges de Latour lui envoient, Arnaud ne sait rien. Il a accepté de parfaire son éducation et de l'aider à faire ses premiers pas dans la bonne société tout le long de sa première Saison du Roy. Le marquis ignore tous des secrets de sa pupille mais il est déterminer à aider cette jeune fleur à éclore et s'épanouir face aux autres.

Michon de Montmares
Un ami très intime.
Michon fait partie de la cour de mignons qui gravitent autour du marquis de Florbelle mais c'est aussi et avant tout un ami sincère. Les deux hommes partagent de grandes et belles valeurs de liberté, adorent médire ensemble ou se lancer des défis. Ils ne partagent cependant pas que de belles idées mais également leur couche. Vous les verrez souvent ensemble à la cour, à cancaner ou marivauder ensemble.

Cour de Florbelle
Arnaud s'entoure de toute une petite troupe de séduisants jeunes hommes qu'il surnomme affectueusement "sa Cour". Ensemble, ils s'amusent, cancanent, jouent à divers jeux et bien plus encore mais sous ces dehors frivoles, la Cour de Florbelle a activement participé à la dédiabolisation de l'homosexualité au royaume de Frélence. Ils sont très présents à la Cour du Roy et vivent leurs vies d'intrigues et d'amours à leur manière, tandis qu'Arnaud reste pour eux un mécène, un amant, un ami peut-être. Malgré leur objectif commun (libérer les mœurs, combattre l'obscurantisme), les mignons de la Cour de Florbelle se disputent régulièrement l’attention générale, s'éconduisent de manière dramatique et cela finit parfois en duel tragique ou en intrigue venimeuse...

Domestiques de confiance
Arnaud est particulièrement méfiant depuis sa sortie de prison, même avec son petit personnel. Il ne fait confiance qu'à quelques individus choisis pour leur loyauté, à qui il laisse la plupart des clefs de sa demeure. Bien curieusement, il ne s'agit nullement de son intendante ou de son majordome mais les petites mains : quelques bonnes et valets qu'il affectionne tout particulièrement et qui sont ses yeux et ses oreilles, espionnant les invités et les autres domestiques de la maisonnée sur la demande d'Arnaud.

Famille Grandier de Florbelle
Un frère (l'actuel duc de Florbelle, cadet) et des frères et sœurs cadets. La fratrie de Florbelle est nombreuse, mais orpheline : leurs parents sont décédés il y a quelques années de vieillesse et de maladie. Des cousins et cousines, dont la notable madame Jamais de Clairville, amie et comparse de libertinage d'Arnaud depuis plusieurs décennies. Neveux et nièces par dizaine, certain‧es ne se connaissant que très peu. Une famille presque comme les autres.
Fiore
39 ans

◊ Désirez-vous avoir un Mentor ? Nope, c'moi l'mentor.
◊ Comment avez-vous découvert le forum ? En le sortant de ma sale tronche pourrie.
◊ Votre avis sur le forum : Il est beau, Michon a bien taffé ! <3
◊ Un dernier mot ? "Un chef c'est fait pour cheffer", pour citer Chirac.


Dernière édition par Arnaud de Florbelle le Mer 2 Nov - 16:30, édité 5 fois
Arnaud de Florbelle
Messages : 103
Age : 41 ans.
Occupation : Marquis, essayiste controversé et trublion.
Thème : Le Trublion ♫
Dispo rp : 5/5 rps dispo.
DCs : None.
Arnaud de Florbelle
Jeu 3 Nov - 15:16
Noblesse
Il n’y a d’autre enfer pour l’homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables .
Donatien Alphonse Francois de Sade, La philosophie dans le boudoir.

Félicitations, cher‧e ami‧e !



Je m'autovalide comme le gros margoulin que je suis. <3

Te voilà à présent officiellement validé‧e, bienvenue parmi nous, et tu obtiens 200 points de Renom pour commencer l'aventure ! Maintenant que l'étape de la fiche de personnage est passé, nous t'invitons à prendre tes marques sur les Chroniques de Frélence. Pour ce faire il te faudra poster le "Carnet Personnel" de ton personnage pour y mettre les informations le concernant, ses liens, sa chronologie rp et tes recherches. Libre à toi d'organiser ça comme tu l'entends mais nous insistons sur l'importance de remplir cette fiche de suivi et la tenir à jour pour aider les autres à se lier à ton perso, à comprendre son histoire et ses aventures. Passer dans la zone "Listings" est également une manière de bien démarrer sur le forum. et recenser les différents détails de ton personnage : avatars, familles, titres, appartenance à un club mais aussi les multicomptes et autres. Tu trouveras le formulaire universel sur le topic "Se Recenser". Si tu as envie d'avoir un Mentor, passe par "L'Adelphie Frélencienne" pour trouver un‧e joueur‧se deviendra taon Parain/Marraine.

Pour la partie plus "RP", tu peux demander des rps ou exposer des idées dans la zone "Demandes Diverses". Tu peux poster tes demandes de rps directement dans la zone et les demandes plus spécifiques (changement de compte, de pseudo, de groupe ou d'avatar, demandes de DC, de lieux...) sur le topic dédié. Enfin, le topic des "Liens recherchés par les Membres" te permettra de poster tes recherches de liens pour aider les gens en recherche de liens pré-fiche à trouver leur bonheur. Comme il est demandé un lien avec un personnage validé pour pouvoir rejoindre l'aventure, c'est très important d'offrir tes idées pour permettre à d'autres de nous rejoindre ! Ceci étant dit, encore félicitations et bienvenue sur les Chroniques de Frélence. Puisses-tu bien t'y amuser et faire évoluer ton personnage !

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Arnaud de Florbelle
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Thème : Le Trublion ♫
Dispo rp : 5/5 rps dispo.
DCs : None.


 
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