Nom entier de la famille : Desroses de Frélence.
Rang : Noblesse royale.
Tête de famille : Le roi de Frélence.
Devise : Abundans cautela non nocet : L'excès de prudence ne peut nuire.
Région d’origine : Poitain, mais dirige tout Frélence.
Spécificités : Famille royale régnante, dirigeante des armées.

Description : La famille royale de Frélence a derrière elle son lot d'illustres ancêtres qui ont dirigé l'armée royale durant les guerre contre la Ruritanie et la Markovie. Au début de son règne, le jeune pays qu'était Frélence a tenté d’asseoir sa suprématie mais a finalement déchanté. Les Desroses de Frélence sont les officiers de cette armée : les lieutenants, les commandeurs. Le général des armées royales est bien sûr le roi mais ses plus proches commandants sont toujours des Desroses de Frélence.  Ils jouissent d'une très grande renommée au travers du pays non seulement du fait de leur sang royal et leur capacité à régner de par le Sang Miraculeux mais également de part de nombres de faits d'armes te écoles d'escrime qu'ils ont créées. Contrairement à l'image qu'on pourrait s'en faire en raison de leur sang royal, les Desroses de Frélence sont en général plutôt austères.

Ayant fondé leur renom sur la guerre, bon nombre de Bisset de Crieux sont des gens martiaux et pragmatique, mais non moins mondains. Moins flamboyants que les Grandier de Florbelle, moins  philantropes que les Farges de Latour, ils sont cependant souvent appréciés pour leurs côté terre-à-terre. Beaucoup ont épousé le pouvoir de vue détaché de la religion du nouveau roi, Philippe Ier, et on compte à présent dans leurs rangs un certain nombre de mariage avec les familles nobles de Ruritanie, les Von Drachenstein et les von Eisenberg. On voit peu les plus éloignés du couple royal à la Cour pour cancaner ou s'amuser, plus intéressés par les affaires militaires et politiques du pays, mais ils y ont toujours leurs place comme des invités de marque, graves et admirables.

Familles affiliées :

Evènement(s) marquant(s) :

An de Grâce 1766 -
Floréal - Décès de Charles II, couronnement du Dauphin Philippe Ier.
Âgé de 64 ans, Charles II s’éteint dans la chambre de son appartement intérieur. Son règne de cinquante-neuf ans s’achève tandis que les médecins se querellent sur le diagnostic et les remèdes à apporter. Le roi a la petite vérole ; on écarte la famille royale pour éviter tout risque de contagion. Son agonie solitaire dure douze heures, durant lesquelles il demande quatre fois à se confesser. Son fils aîné Philippe, surnommé "le Bel", est couronné roi dans la semaine et commence son règne écrasé par l'ombre de son père. Si ce dernier était trop austère, on raconte déjà que son fils manque de caractère et de pogne et qu'il n'est pas fait pour être roi.

An de Grâce 1767 -
Prairial - Fin de la guerre froide avec la Ruritanie.
Après plus de vingt ans de rivalité territoriale sans affrontements directs mais avec une forte tension, un accord de paix est finalement signé entre les royaume de Frélence et celui de Ruritanie, gouverné par la reine Kathryn von Drachenstein. A cette occasion et pour signer la paix de manière forte, la reine donne en mariage sa nièce l'archiduchesse Lieselotte von Eisenberg (qu'on nommera Liselotte en Frélence) au roi de Frélence. La décision est accueillie avec un mélange de soulagement et de méfiance envers la future souveraine, qui a été préférée à la fiancée de longue date du roi.

Messidor - Mariage de Philippe Ier et de Liselotte von Eisenberg.
Le couple royal se marie dans la chapelle sacrée du Palais d’Été en Blanchefleur, finissant la Saison du Roy de 1767 en beauté. La reine tombe enceinte de leur premier héritier, Charles-Éloïse, peu de temps après et le mettra au monde après un accouchement long et difficile, l'enfant venant par le siège.

An de Grâce 1769 -
Thermidor - Le roi commence à écarter l'Eglise du Miracle du pouvoir.
Philippe Ier, bien moins dévot que le fut son père et déjà en mauvais terme avec l'Eglise du Miracle en raison de l'abrogation de la loi contre la bougrerie, son scepticisme religieux ainsi que son changement de fiancée, demande une enquête sur les agissements de l'Imperium dans le Morvand mais se heurte au refus même du pape, jugeant la situation encore trop dangereuse. Il dépêche tout de même quelques agents du Secret du Roy qui ne reviennent pas de leur investigation. Mort Rouge ou assassinat par l'Eglise ? Le roi doute et commence à tourner franchement le dos à l'Eglise.




Nom entier de la famille : Bellevigne de Montmares
Rang : Haute noblesse
Tête de famille: Comte de Montmares (personnage réservé, à venir), secondé par son fils le vicomte @Michon de Montmares.
Devise : Lamium umbram non timet - Le lamier ne redoute pas l’ombre
Région d’origine : Poitain.
Spécificités : Une des plus vieilles familles de Frélence, réputée pour son influence économique.
Description : Les Montmares sont très intègres, conservateurs pour la plupart et dévots. On les considère à tort comme des campagnards et ils aiment en jouer. L’ombre est leur terrain de jeu et ils s’investissent beaucoup dans les intrigues. Ils sont connus pour leur gestion des domaines de vignerons de Bellevigne, et particulièrement des côtes de Montmares, d’où ils tirent leur nom.

La gestion de Bellevigne est une machinerie bien huilée depuis des siècles. La branche principale supervise et taxe elle-même les vins de Montmares, les branches secondaires et plus éloignées encore s’occupent des autres domaines jonchés sur le territoire. De toute façon, il n’y a presque que cela à Bellevigne : du vin, du vin, et encore du vin ; mais de toutes les variétés possibles. Il arrive souvent que les Montmares soient occupés à juger les disputes entre vignerons dans leurs tribunaux. Ils portent tellement de fierté en les alcools de leur territoire qu’ils donnent souvent l’impression de les vinifier eux-mêmes.

Puisqu’elle est ancienne et par conséquent assez étoffée sur différents foyers qui ne portent pas tous le nom de Montmares, la famille crée un lobby fort sur le vin grâce à ses membres omniprésents sur tout le territoire. C’est elle et ses barons qui décident par exemple des taxes et des prix du marché des vins transitant au Poitain, et donc à la capitale. Bien évidemment, cela tourne toujours à son avantage. Il y a un véritable business sous-jacent, avec pourparlers et négociations régulières pour parvenir à vendre son alcool plus cher ou passer sur la table du Roy, moyennant services, biens, terres, mariages …

Les Montmares sont frappés de ce que les superstitieux appellent une malédiction, quand bien même personne ne sait qui l’a lancée, ni pourquoi. Cela crée son lot de rumeurs et de contes : le nom de Montmares est très présent dans le folklore local. L’infortune qui frappe la famille est un mal qui frappe uniquement et aléatoirement des femmes partageant le sang de la lignée principale, de près ou de loin. Il a été remarqué que les personnes de sexe féminin génétiquement proches de la branche principale étaient plus souvent affligées par ce sort hostile. Leurs humeurs sont instables et extrêmes, elles tendent à se perdre dans des addictions, sont jugées excentriques et sujettes à des maladies chroniques. [NDLR : il s’agit de bipolarité héréditaire]

Familles affiliées :
- Mercier de Bonvouloir.

Evènement(s) marquant(s) :
612 - Légende
La Comtesse de Montmares aida un petit seigneur perdu dans ses bois à condition qu’il épouse sa fille dont personne ne veut à cause de la “malédiction”. À son retour, le seigneur cacha ses sept garçons. Ne croyant pas à une coïncidence si grosse, la fille de la comtesse partit à leur recherche les retrouva un par un. Durant ce voyage de trois années, le seigneur tenta de faire mettre la Comtesse au bûcher pour hystérie et sorcellerie : elle fut sauvée de justesse lorsque sa fille prouva que les septs fils étaient vivants et bien portants. Cette histoire a créé un conte très populaire dans le Poitain, “les sept cygnes”, et a été largement déformée : les sept fils ont été transformés en cygnes par la comtesse mentionnée comme sorcière. Sa fille doit confectionner une côte de maille pour chacun afin de défaire la malédiction et ainsi sauver sa mère du bûcher.

1758 -
Nivôse - Les “mouches”
De nombreuses têtes participent à la “surveillance des bougres”. L’un d’eux, publiquement connu, était une véritable terreur et se plaisait à afficher publiquement les bougres qui pensaient pouvoir se cacher dans les bourgs de Bellevigne. Le redoutable Fredegar de Montmares créa de par sa conduite un nouveau dicton : “ne pas porter la feuille de vigne sur les yeux”. Il signifie qu’il vaut mieux suivre silencieusement les mœurs que risquer sa vie en étant imprudent.




Nom entier de la famille : Grandier de Florbelle.
Rang : Haute noblesse.
Tête de famille : Duc de Florbelle, secondé par le marquis @Arnaud de Florbelle.
Devise : Audaces fortuna juvat : La Fortune favorise les audacieux.
Région d’origine : Averoigne.
Spécificités : Famille d'éleveurs de chevaux, d'écrivains et de libertins.

Description : Beauté et art, jouissance et libertés : voilà les maîtres mots de la famille Grandier de Florbelle ; une étrange famille à deux facettes. Célèbres en Frélence et dans les autres pays pour leurs élevage de chevaux éduqués pour la guerre, la parade, le dressage ou la chasse, les Grandier de Florbelle ont plusieurs cordes à leurs arcs. Dresseurs et éleveurs, propriétaires d'immenses haras, ils comptent dans leurs rangs quelques un des grands esprits de ce siècle et quelques délicates plumes. Ils sont l'exemple même du courtisan frélencien colporteur de cancans qui sait qu'il faut toujours se tenir au courant pour rester dans la course. C'est un de leurs crédos et la raison pour laquelle ils sont si influents.

Les Grandier de Florbelle sont flamboyants, souvent extravagants mais plein d'esprit. Les jeunes gens de la famille sont souvent au cœur des intrigues amoureuses de la Cour, sur le devant de la scène ; les moins jeunes aussi d'ailleurs et les rumeurs de leurs mœurs libertines et de leurs conquêtes sulfureuses nourrissent les esprits avides de potins. On dit d'eux qu'ils ont formé des groupes de libertinage qui se réunissent selon des codes secrets complexes, ou qu'ils sont habitués aux maisons de plaisir. Mais dans tout les cas, on admire leurs travaux de lettres, la beauté de leurs courtisans, on vante le dressage de leurs chevaux et ils en redemandent. Les Grandier de Florbelle ont su tirer leur épingle du jeu en ayant toujours été de proches amis des Desroses de Frélence, la famille royale.

Familles affiliées :
- Doucet de Clairville.
- Douriaux de Morangiès.

Evènement(s) marquant(s) :

An de Grâce 1759 -
Floréal - Les "indécents de Montebourg" en prison.
Le roi fait mettre aux arrêts un certain nombre de jeunes nobles d'Averoigne dont le marquis Arnaud de Florbelle, le vicomte Antoine de Noirceuil ainsi que le chevalier Jacques de Morangiès, tous trois déjà mis en examen pour sodomie à plusieurs reprises. Ils sont accusés d'avoir tenté de "dévoyer" le prince et Dauphin Philippe, alors âgé de dix-huit ans. Seuls de Florbelle et de Morangiès seront incarcérés, le vicomte de Noirceuil avouant qu'ils étaient également les auteurs de plusieurs romans qualifiés d'orduriers, libertins et anticléricaux. L'affaire fait grand bruit en Averoigne et le roi est de plus en plus craint pour son austérité et sa passion religieuse.

An de Grâce 1766 -
Vendémiaire - Abrogation de la loi sur la bougrerie.
Le roi offre la grâce royale au marquis de Florbelle que son père avait fait incarcérer il y a sept ans avec le chevalier de Morangiès. Ce dernier s'est donné la mort par pendaison en prison. Des rumeurs circulent sur le roi et le marquis et la raison de sa libération mais personne n'ose trop en parler car c'est bien du roi qu'on parle. Une tolérance nouvelle se développe à la Cour, qui se familiarise l'homosexualité sans pour autant l'accepter. Le roi abroge la loi sur la bougrerie, ce qui choque l'Eglise du Miracle qui lui demande des comptes.




Nom entier de la famille : Lubin de Noirceuil.
Rang : Haute noblesse.
Tête de famille : Libre.
Devise : More ferarum : À la manière des bêtes.
Région d’origine : Averoigne, gouvernant autrefois Belle-Galante.
Spécificités : Famille hautement décadente.

Description : Les Lubin de Noirceuil ne jouissent pas d'une très bonne réputation, celles de vilains leur collant à la peau les rend cependant célèbres, parfois intimidants : on dit d'eux qu'il vaut mieux éviter de les avoir comme ennemis, parfois même comme amis... et pourtant, ils ont beaucoup de pouvoir en Averoigne, tempérés par les Grandier de Florbelle qui dirige la région, plus sages et plus modérés. La famille serait l'une des plus anciennes de Frélence, se revendiquant de l'ancienne famille impériale qui chuta il y a des centaines d'années. C'est surement un mensonge, mais en politique frélencienne beaucoup de choses se fondent sur des mensonges. Et les Lubin de Noirceuil en ont un bon paquet ; peut-être comme tout le monde mais leur réputation aussi sulfureuse qu'effrayante les suit partout où ils vont‧ On dit d'eux que ce sont des monstres, pire que des bêtes et même certains galants de Frélence, pourtant rompus au libertinage évitent leur Lupanars plus que décadents. Les membres de cette famille feraient rougir de honte le plus libertins des Grandier de Florbelle. Partout dans le pays on conte leurs excès, parfois leurs crimes.

L'on dit d'eux que la famille par en déliquescence, se décompose depuis des années suites à leurs excès et leur paresse‧ On pense qu'ils se moquent à présent du pouvoir si ce n'est pas pour assouvir leurs plaisirs personnels. Plus que des libertins, les Lubin de Noirceuil sont souvent définis comme des "criminels de l'Amour" ou des "Sadiens"; on dit d'eux qu'ils sont envieux de la beauté qu'ils aiment détruire, alcooliques, incestueux, que les vieilles de la famille boivent du sang pour rester jeune, qu'ils approuve le commerce d'humains et qu’ils épousent leurs sœurs. On vous dira beaucoup de choses sur eux, dont la moitié est surement largement fausse. Mais l'autre... mais une chose est sûre : en Frélence, aucune famille n'aime plus se rouler dans l'ordure que les Lubin de Noirceuil.

Familles affiliées :

Evènement(s) marquant(s) :

An de Grâce 1758 -
Vendémiaire - Indépendance de Belle-Galante.
Après huit ans d'une intense guérilla puis une longue période de pourparlers avec les ambassadeurs de Charles II, les anciens esclaves et affranchis obtiennent l’abolition de l'esclavage et d'indépendance de l'île de Belle-Galante. Le pouvoir royal destitue Jean-François Lubin de Noirceuil de ses fonctions de Gouverneur et confirme Magloire Anicet dans sa fonction de général en chef de l'île. Belle-Galante cesse d'être une colonie et devient alors une région officielle de Frélence au même titre que les autres.

An de Grâce 1759 -
Floréal - Les "indécents de Montebourg" en prison.
Le roi fait mettre aux arrêts un certain nombre de jeunes nobles d'Averoigne dont le marquis Arnaud de Florbelle, le vicomte Antoine de Noirceuil ainsi que le chevalier Jacques de Morangiès, tous trois déjà mis en examen pour sodomie à plusieurs reprises. Ils sont accusés d'avoir tenté de "dévoyer" le prince et Dauphin Philippe, alors âgé de dix-huit ans. Seuls de Florbelle et de Morangiès seront incarcérés, le vicomte de Noirceuil avouant qu'ils étaient également les auteurs de plusieurs romans qualifiés d'orduriers, libertins et anticléricaux. L'affaire fait grand bruit en Averoigne et le roi est de plus en plus craint pour son austérité et sa passion religieuse.




Nom entier de la famille : Farges de Latour.
Rang : Petite noblesse.
Tête de famille : Baron Clément Farges de Latour.
Devise : Vincit qui patitur : Celui qui souffre vainc.
Région d’origine : Averoigne.
Spécificités : Anoblis il y a 40 ans, famille réputée pour sa justice et sa droiture.

Description : Les Farges de Latour jouissent d’une bonne réputation générale, se montrant de bons administrateurs terriens et des hommes de droit et de lettres. La famille discrète s’était illustrée auprès du roi près de quarante ans plus tôt en résolvant une crise agricole majeure dans leur région. Anoblis depuis lors, ils ont la réputation d’être de bons médiateurs et des gens de droit, soucieux de la justice. Le baron Clément Farges de Latour et son épouse, rencontrée pendant la Saison du Roy, se sont épousés par amour et accordent une grande importance aux sentiments dans les affaires de mariages, même arrangés. La famille passe également pour idéaliste aux yeux de ceux qui ne mêlent mariage et amour. Clément et Marie Farges de Latour n’eurent cependant jamais d’enfant de leur union et l’épouse fut ainsi longtemps la risée des autres nobles.

Malgré tout, grâce à sa droiture d’humeur et de caractère, Marie s’imposa dans les cercles mondains comme une figure bienveillante et impartiale et nombreux furent les nobles à apprécier et participer aux thés de la discrète mais tenace baronne, qui devint une figure incontestée : sa parole était écoutée et respectée et sa présence ou ses conseils sur les événements mondains était gage de réussite. Les membres de la famille s’impliquent particulièrement dans les affaires d’ordre juridique et plus précisément de droit agricole. Ils sont médiateurs de tribunaux de province ou encore apportent des solutions et des conseils en agronomie. Ils ont l’habitude de traiter directement avec les plus simples et respectent un principe de charité un peu archaïque.

Familles affiliées :

Evènement(s) marquant(s) :
- Fructidor 1770 : Adoption d’une jeune fille, Annabelle Farges de Latour, par le couple âgé. Cette dernière est présentée comme la bâtarde hors mariage du baron mais l’épouse invoque le fait d’être stérile pour justifier l’adoption, afin de perpétrer la lignée familiale. Le fait que la respectée Baronne reconnaisse l’enfant est inédit et bouscule la petite société locale.