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Arnaud de Florbelle
Jeu 7 Avr - 17:50
Noblesse
Dieu est absolument pour l'homme ce que sont les couleurs pour un aveugle de naissance, il lui est impossible de se les figurer.
Donation Alphonse François, dit le Marquis de Sade, Pensées



Le Miracle


"La culpabilité, le repentir, le deuil et toutes les douleurs de l'âme de toutes sortes se manifestent de manière visible et tangible, partout et en chacun de nous. Parfois sous forme de bénédiction et de grâce, parfois sous forme de punition et de corruption. Cette volonté divine, aussi pieuse que cruelle, que nous ne pouvons et ne pourrons jamais comprendre, s'appelle Le Miracle."

Le culte du Miracle est la religion d'Etat du royaume de Frélence, existant depuis des siècles et des siècles. Ses principes sont fondés autour d'une volonté désincarnée, capricieuse et surtout toute puissante : le Miracle. Celles et ceux touchés par sa Grâce durant des épisodes légendaires sont appelés les Saints, canonisés après leurs morts. Il n'en existe aucune représentation car ce dernier étant un simple concept telle que la Destinée, il peut prendre de multiples formes tout en n'en ayant aucune. Par ailleurs, il est interdit et lourdement condamné par l'Eglise de tenter de représenter l'irreprésentable. Le Miracle est décrit comme ayant une volonté propre au-delà de la compréhension mortelle, se manifestant de manière étrange et souvent cruelle sous la forme de bénédictions comme de malédictions. Il y a de ce fait une sorte de "fatalité" dans le dogme, car les voies du Miracle sont non seulement impénétrables mais également irrépressibles ; c'est une force supérieure contre laquelle on ne peut rien et s'opposer à elle est vu comme au mieux de la vanité, au pire comme de la folie pure.

L'idée de souffrance est très présente dans le culte du Miracle, allant de paire avec la rédemption. Se résigner à souffrir (et parfois même le désirer) est un pas vers le Miracle lui-même et beaucoup d'histoires parlant de Saints mettent en valeur des qualités comme la patience, la résilience ou encore la modestie. Il est question de souffrir non seulement pour soi mais également pour les autres dans un but plus grand que soi car comme l'enseigne l'Eglise : "beaucoup d’âmes sont corrompues parce que personne ne se sacrifie ni ne prie pour eux". Chaque membre du culte est relié spirituellement aux autres, et un croyant peut prendre sur lui le châtiment encouru par un autre embourbé dans le péché ou même un croyant inconnu. C'est là la force de l'amour désintéressé qu'offre le Miracle, selon son dogme. La vie après la mort est un vaste sujet et admet qu'il n'y a pas "d'endroit" où les âmes séjournent après une trépas. Au lieu de quoi, celles et ceux qui ont été vertueux se réincarnent sur Terre tandis que ceux qui ont vécu dans le pêché errent sous la forme de démons nommés les Sparagmoi, dont la plupart sont incapables d'interagir avec le monde des mortels mais certains peuvent se manifester ou même être invoqués par des hérétiques.


L'Eglise du Miracle


La Sainte Eglise du Miracle est dirigée par le Pape, Archevêque et monarque de la cité-état de Cathédrale et chef de l'Eglise du Miracle. Il est élu après la mort ou la renonciation de son prédécesseur. Sous lui, le collège des cardinaux, les archevêques, leurs évêques, vicaires, diacres... la hiérarchie du culte est si complexe qu'il est parfois difficile de s'y retrouver, même pour ses membres. L'Eglise du Miracle a souvent été la cible de critiques en raison de sa grande richesse, du faste de ses édifices et des taxes qu'elle prélève au peuple frélencien mais aussi à cause de la brutalité de l'Imperium, son Inquisition tout nouvellement créée dans le but de faire la chasse aux "démonistes", dans l'espoir d'arrêter la propagation de la Mort Rouge. Sa théologie se caractérise par sept sacrements (le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la pénitence, l'onction des malades, l'ordre et le mariage) dont le plus important est l'Eucharistie, célébrée pendant la messe. L'Église du Miracle se définit comme une institution à la fois humaine et divine : "une société parfaite en dépit de l'imperfection de ses membres".


Les ordres Miraculeux


Entre clergé séculier et régulier (ceux vivant parmi le peuple et ceux qui vivent en communautés), il existe également plusieurs "ordres" qui, s'ils suivent tous la règle et la mesure de leur religion, s'opposent parfois politiquement ou dogmatiquement par quelques différences. Les universités sont parrainées par ces mêmes ordres, c'est pour cette raison qu'on y étudie l'ancien Numen qui est également la langue morte utilisée durant les messes. Lorsque l'ecclésiastique prend ses fonctions au sein de l'Eglise, il lui est demandé de choisir parmi les sept ordres religieux du Miracle. Ils choisissent en fonction de leurs convictions ou du mentor qui les a introduit.

Le Chœur du Miracle est un petit groupe comprenant les membres les plus estimés de l'Eglise du Miracle. Ces derniers sont les croyants les plus proches de devenir des Saints, reconnus pour leur vertu et leur dévotion religieuse. Ses membres sont appelés les Chantres ou les Cantors et se trouvent sous la bienveillance de sa Béatitude le Maître-Cantor. Chaque ecclésiastique du Chœur Miraculeux sait interpréter les litanies du Miracle et on vient de loin pour écouter leurs mélopées d'une tristesse infinie, qu'on dit savoir toucher l'âme même des croyants. Certains membres du Chœur ont obtenu le titre de Saints avant même d'être canonisés en raison de l’ardeur de leur ferveur religieuse et de la célébrité qu'ils ont auprès du peuple.

L'Imperium est le corps exécutionnaire de l'Eglise du Miracle, crée en l'An de Grâce 1764 pour faire la chasse aux "démonistes" qu'on pense la cause de la propagation de l'épidémie de la Mort Rouge. Il ne s'agit ni plus ni moins que de l'Inquisition du Miracle, entraînée et armée pour la chasse aux sorcières mais comprenant également son lot de médecins dédié à l'étude de la Mort Rouge, aux soins des contaminées et à la recherche d'un moyen d'endiguer l'épidémie. Ils font appliquer aux croyants qui ne respectent pas les dogmes des peines variant de simples peines spirituelles (prières, pénitences) à des amendes lorsque l'hérésie n'est pas établie et de la confiscation de tous les biens à la peine de mort pour les apostats et les hérétiques. Active dans le comté d'Aigremont de la région du Morvand, l'Imperium est dirigé par un Grand Questeur ayant sous ses ordres des Prêteurs (qui sont les juges de cette Inquisition) ayant sous leurs ordres des Frères et Sœurs Guerrier‧e‧s. On parle souvent de la brutalité de l'Imperium, qui révolte le roi actuel, sous la forme d'une pratique de la torture très codifiée (l'eau, la poutre, le feu). Son usage pose un problème moral pour les Inquisiteurs, qui, en tant que clercs, n'ont pas le droit de verser le sang. La vérité est plus nuancée que la rumeur mais en ces temps troublés, les écarts de quelques Inquisiteurs remontent aux oreilles des gens et les tentatives d'étouffer les scandales qui en résultent sont de plus en plus infructueuses.

Les quatre ordres plus "traditionnels" forment simplement des courants de pensée religieux au sein de l'Eglise, se distinguant les uns des autres par quelques têtes pensantes mettant en œuvre leur vision du culte du Miracle. Celles et ceux qui y adhérent prennent comme nom d'office celui de leur ordre (par exemple Sœur Thérèse, appartenant à l'Ordre de la Douce Délivrance sera connue comme Sœur Thérèse de la Douce Délivrance. On peut donner comme autre exemple Dominique de l'Ordre du Chagrin Silencieux, devenant Frère Dominique du Chagrin Silencieux).

L'Ordre de la Douce Délivrance prône que la mort n'est pas la fin et qu'elle doit être acceptée et accueillie les bras grands ouverts. Les ecclésiastiques adhérant à cet ordre officient souvent aux cérémonies funéraires et aident les croyants à accepter le deuil de leurs proches. Ils pensent que dans certains cas, une mort douce est préférable à une vie douloureuse.

L'Ordre du Chagrin Silencieux quant à lui est composé de fidèles ayant fait le plus strict vœu de silence, voyant les mots comme traîtres. Pour eux, il n'est pire pêché que le mensonge et le fait de fuir la souffrance. La résilience est la plus grande vertu exigé par cet ordre : il faut se taire et prendre la douleur pour en faire une force.

L'Ordre de la Perpétuelle Agonie, également surnommé "l'Ordre des Flagellants", pense que la félicité vient uniquement de la pénitence et que la souffrance assainit l'âme. Ils sont les martyrs de l'Eglise du Miracle, acceptant tous les coups, toutes les vexations avec courage et amour. Cette souffrance les magnifie, les rend meilleurs et les rapproche du Miracle.

L'Ordre de l’Éternelle Indulgence érige quant à lui le pardon comme une valeur Miraculeuse et la rancune comme un péché mortel. Accepter de tendre l'autre joue, de pardonner à ceux qui nous ont fait souffrir et nous feront encore souffrir, savoir que l'Humain est une créature imparfaite sont les bases de l'enseignement de cet ordre.

Enfin, l'Ordre de la Providence du Miracle met toute sa foi dans l'idée de la destinée et de la fatalité. Pour eux, le Miracle conduit les événements et les créatures vers la fin qu'il leur a assignée et personne n'y peut rien. La résignation -sans cynisme ou désenchantement, mais belle et bien pure et vraie - est la valeur portée aux nues par cet ordre qui suit souvent les processions funéraires. On les voit parfois comme des oiseaux de mauvaise augure mais ils ne sont rien de plus que des croyants ayant accepté l'aspect irrémédiable du Miracle.


Les Saints


Celles et ceux que le Miracle a touché (ou qui ont touché le Miracle par leur vertu et leur résilience) sont appelés les Saints. Ce sont leurs images et elles seules qui sont vénérées par les croyants par le biais de l'iconodulie, l'adoration des icônes. Ces femmes et ces hommes bien souvent décédés de morts violentes en acceptant leur cruel destin sont vus comme l’épitomé des qualités humaines selon la religion et chaque Saint est relié à un type de vertu en particulier, illustrant son histoire : la Charité, la Patience, la Tempérance, la Prudence, la Résilience, le Courage, la Foi, l'Espérance, la Probité, la Piété et la Fidélité. Les Saints sont très souvent des martyrs, puisque l’héroïsme de la souffrance sont les qualités les plus Miraculeuses qui soient. On vénère aussi bien leurs images que leurs restes consacrés sous la forme de reliques conservés dans de hauts lieux de culte, dispersés dans l'espace religieux pour affirmer l'éminence et la légitimité de l'Eglise.

Il existe deux types de Saints : les Très Saints, des Saints nommés et reconnus, béatifiés encore aujourd'hui et dont on conte l'histoire car elle est parfaitement connue. Ils sont les martyrs de l'Eglise du Miracle, incarnant les plus hauts idéaux du dogme. Les plus anciennes familles de la haute noblesse frélencienne ont un Saint Patron ;  cette pratique est issue du Moyen-Âge, où religion et noblesse allaient de paire. Elle est un peu tombée en désuétude aujourd'hui bien que ces anciennes familles demeurent très fières d'être affilié à un Très Saints. Les Saints Anonymes, encore appelés Saints des Catacombes ou Saints Adornés, sont quant à eux des sont des dépouilles exhumées des labyrinthes de Blanchefleur après leur redécouverte il y a de cela trois-cent ans. Ils sont considérés par l'Église du Miracle comme ceux de martyrs et saints des premiers siècles mais leur nom est tombé dans l'oubli et aucune mention n'en est faite sur leurs sépultures. Ils reçoivent alors un nom choisi arbitrairement et généralement en lien avec une vertu Miraculeuse comme Saint Probe, Saint Patient, Saint Fidèle... Ces "corps saints" sont intégralement recouverts de parures et de bijoux et vénérés comme des reliques en elles-mêmes, plus que comme des personnes s'étant illustrées durant une histoire connue. C'est dans la Cité-Etat de Cathédrale en Chastillon qu'on trouve le plus de Saints Anonymes, placés dans les lieux de culte et permettant ainsi aux fidèles d'y faire pèlerinage.


Voir aussi


- Les Très Saints les plus connus


Dernière édition par Arnaud de Florbelle le Dim 18 Sep - 17:26, édité 107 fois
Arnaud de Florbelle
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Arnaud de Florbelle
Lun 16 Mai - 17:52
Noblesse

Les Très Saints les plus connus


Les trois Vierges, ou les Trois petites Angoisses, de leur noms Saintes Maxine, Donatille et Nunilone sont un trio vénéré ensemble depuis le Moyen-Âge. Ces trois petites filles sont parmi les rares victimes nommées d'une persécution généralisée sur les croyants vénérant les icônes. Maxine et Donatille auraient essayé de sauver leur cadette Nunilone en la faisant abjurer ses croyances mais la petite refusa. Les fillettes ont ensuite été torturées et exposées à des animaux sauvages qui ne les ont pas attaquées et leur ont au contraire léché les pieds. L'ordre fut finalement donné de les décapiter.

Dénoncées pour "indécence" (comprenez lesbianisme), Sainte Perpétue et Sainte Félicité sont connues pour s'être avancées main dans la main vers le taureau furieux qui devait les piétiner. Grandes figures de la Passion, elles forment un couple en raison de leurs noms prédestinés dont l’association signifie "éternelle félicité", ce qui sera justement leur sort. Perpétue allaitait encore son enfant quand on la jeta en prison. On essaya d'obtenir qu'elle renie sa foi, on lui expliqua qu'elle allait laisser orpheline la créature innocente à laquelle elle venait de donner le jour mais la jeune femme résista aux prières comme aux menaces. Elle fut condamnée aux taureaux tandis qu'on la traînait à l'amphithéâtre au milieu des insultes de la foule avec sa servante Félicité, qui trois jours auparavant avait mis au monde une petite fille en prison. On les exposa, entourées de filets, à la fureur d'un taureau qui s'acharna sur elles sans parvenir à les tuer. Ce sont les épées des gardes qui les achevèrent, puisque le bovin n'y parvint pas malgré toute sa fureur.

Sainte Vilgeforte était une jeune fille qui fut vœu de chasteté. Son père cherchait à la marier à un de ses ennemis en échange de la paix. Elle en appela alors au Miracle et se retrouva affublée d'une barbe qui découragea totalement son prétendant. C'est son père lui-même qui la condamna alors au martyr de la croix en la croyant sorcière. Elle tire de ces faits son nom de Vilgeforte, ou "vierge forte" en Ancien Numen. Le supplice de la croix était réservé aux hommes ; vierge barbue, Vilgeforte est aussi l'une des très rares Saintes du Miracle représentées crucifiées.

Saint Colombe refusa d'adjurer sa foi, comme la plupart des futurs Saints du Miracle. Il s'agissait d'un vagabond ayant vécu dans le dénuement le plus total la majeure partie de sa vie, et qui fut condamné à avoir le crâne fendu et le cœur percé. Alors qu'on le conduisait sur le lieu de son supplice, l'exécuteur le gifla. Sans rien dire, il lui tendit l'autre joue pour suivre à la lettre l'enseignement du Miracle et reçut un second soufflet. Mais la force d'âme de l'homme impressionna son bourreau, qui arrêta de le frapper pour le tuer dignement et rapidement. Les croyants de la ville récupérèrent son corps pour en faire des reliques, alors même que Saint Colombe était rejeté par ces derniers du fait qu'il était un vagabond sans famille.

Durant les persécutions, celui qui deviendra Saint Pompose et sa femme Liliose feignaient de ne pas être croyants du Miracle. Or un jour, ils rencontrèrent un homme nu, juché à l'envers sur un âne, tandis que les deux bourreaux qui l’escortaient le fouettaient. Marqué par cette vision, le couple cessa de feindre et pratiqua alors ouvertement leur foi, acceptant de ce fait le sacrifice de leurs vies. Pompose protégea sa femme en attirant tout le châtiment sur lui, empli de la culpabilité de n'avoir pu sauver l'homme sur l'âne et d'avoir menti sur ses croyances. Il fut condamné à être lapidé en place publique avant que son corps ne soit donné aux animaux sauvages. Saint Pompose est en général représenté pleurant à chaudes larmes et portant la méthode de sa mort : un panier de pierres, métaphore du poids de ses péchés.

Saint Théodemir était un professeur du Miracle enseignant à des enfants païens, ce qui le mettait dans une situation délicate. En refusant de faire des sacrifices aux dieux païens, il provoqua la colère des autorités locales qui le condamnèrent à mort en faisant de ses étudiants ses bourreaux. Les seuls instruments dont disposaient les garçons étaient petits et non-létaux, utilisant leurs tablettes pour frapper Théodémir et leurs stylets (instruments en fer pointus pour écrire) pour le blesser par coupure et perforation, faisant durer son supplice pendant une durée extrêmement longue. Conscient durant le processus, Saint Théodémir les encouragea à le frapper avec plus de force, résolu de mourir pour sa foi en pardonnant aux enfants le fait de le mettre à mort.

Sainte Scholastie était une femme indépendante qui suivit de près son père dans le supplice, condamnée pour avoir tenté de le sauver de la croix. Si son père fut crucifié, Scholastie quant à elle fut condamnée à être grillée vivante sur un grill chauffé au rouge. La Sainte aurait supporté sa lente torture stoïquement avant de plaisanter. Sa fameuse phrase : "Retournez-moi, je suis cuite de ce côté-là", atteste du caractère fort de la Sainte. Elle est de ce fait particulièrement révérée par les femmes, autant celles subissant leur situation que celles qui se révoltent contre cette dernière.

Sainte Eustadiole n'est pas reconnue pour la manière dont elle a été exécutée - la décapitation - mais pour la raison et la personne derrière son sort. Après la mort de sa mère, son père dérangé exigea de l'épouser puisqu'elle ressemblait à sa défunte épouse. Elle refusa et s'enfuit avec un prêtre qui l'avait prise sous son aile mais son père finit par la retrouver, réitérant sa demande en mariage. La jeune femme refusa à nouveau. Il fit alors tuer le prêtre par ses serviteurs mais il coupa lui-même la tête de sa fille. Aujourd'hui, Sainte Eustadiole est la patronne des personnes souffrant de troubles émotionnels et nerveux, ainsi que des victimes d'inceste.
Arnaud de Florbelle
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