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Arnaud de Florbelle
Ven 26 Aoû - 15:31
Noblesse
Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d'abord sous des dehors célestes.
William Shakespeare, Othello



Les Malféens


Les Malféens sont de puissantes entités à l'origine incertaine. Princes et ducs de leur espèce qu'on affilie à tort aux démons, ils en seraient en quelque sorte les archidémons. Leur influence sur le royaume des humains est en général subtile mais elle apporte souvent destruction et souffrance, bien que les Malféens ne soient pas tous totalement maléfiques ; ils sont plutôt étrangers à toute forme de morale dans le sens où l'entendent les humains. Pour la plupart, ils sont une force invisible et ressentie uniquement à travers leurs sbires et serviteurs, les Sparagmoi, qui sont l'équivalent de démons mineurs. Mais les récents événements et les ravages de la Mort Rouge poussent de plus en plus les Malféens à s'intéresser directement à l'humanité. Tous les Malféens naissent avec un Nom Véritable qu'un démoniste doit connaitre pour espérer l'invoquer (c'est pour cette raison que les Malféens utilisent des titres un peu alambiqués plutôt que leur nom). Ils se manifestent selon la conscience collective entourant leur "concept", en en étant en quelque sorte l'incarnation vivante. Ainsi, tant que leur Nom Véritable inspire la peur, ils demeurent forts et tangibles dans le monde humain.

D'après ce que les démonologues ont découvert, les Malféens et les Sparagmoi vivent dans un monde "de poche" (c'est-à-dire fermé sur lui-même, par lequel on ne peut normalement ni entrer, ni sortir) nommé le Labyrinthe. Ce dernier est un dédale à plusieurs niveaux reliés par d'innombrables escaliers, couloirs, plateformes et pièces se prolongeant dans tous les sens possibles et imaginables, un peu comme le principe des escaliers d'Escher. Plusieurs dimensions se chevauchent, les marches forment des boucles impossibles et le haut se confond souvent avec le bas. Ce monde coexiste avec le royaume des humains et il arrive que la frontière entre les deux s'affine dans les zones subissant des événements traumatiques (guerres, famines, épidémies...), comme dans le comté d'Aigremont. Il arrive ainsi, très rarement, que des humains se retrouvent dans le Labyrinthe ou que des Sparagmoi s'en échappe vers le monde des humains. Les Malféens quant à eux sont en général trop puissants pour parvenir à passer au travers du voile séparant les royaumes autrement que par des contrats les attachant à des mortels désireux d'obtenir leur aide ou leurs pouvoirs.


Le Malféisme


On appelle improprement "démonisme" - ses adeptes utilisent plutôt le terme de "Malféisme" - le fait de croire et de vénérer les Malféens mais également le savoir de leur étude et l'art de leur invocation. Pratiques et connaissances jugées hautement dangereuses et impies par l'Eglise du Miracle qui fait pourchasser ses adeptes par l'Imperium, le Malféisme a de tout temps existé mais fait actuellement de plus en plus d'émules. La goétie est l’art et la pratique de l’invocation de Sparagmoi et de leurs maîtres Malféens. Cette pratique s'oppose à la théurgie qui permet de communiquer et invoquer les puissances surnaturelles des Très Saints et des Saints des Catacombes aux fins louables d'atteindre le Miracle par la prière, le jeûne ou d'autres pratiques admises par l'Eglise. Cette dernière est partie en guerre contre ce qu'Elle appelle les "démonistes", adorateurs du Mal issus de toutes les classes sociales accusés de dévorer des enfants, de provoquer des fausses couches, de coucher avec les "démons" qu'ils invoquent et autres joyeusetés. Les rituels se font de nuit, avec des cierges noirs ou rouges, en sacrifiant des animaux ou en traçant des formes au sol avec de la craie ou du sel...

Les malféistes ne sont pas isolés et communiquent visiblement entre eux afin de se passer leur savoir impie. On les surnomme la "Cour des Innommables" car on croit que prononcer le nom de leur "maîtres" attire l'attention de ces derniers. Si certains membres de cette Cour se dédient à l'intrigue et à la propagation du mal, ce n'est pas le cas de tous. D'autres, plus neutres, se plongent dans la démonologie afin d'établir une classification hiérarchique des Malféens et de leurs Sparagmoi, de connaître leurs histoires et de comprendre leur façon d'opérer. Il existe maints ouvrages sur le sujet mais bien entendu tous ont été interdits et détruit par l'Eglise du Miracle dans des autodafés parfois publiques. Les plus célèbres encore en circulation sont "Des Sparagmoi et de leurs manifestations diverses" du marquis de Mistival ainsi que "La Pseudomonarchia Mafleanum" et "La Clef et le Portail" du Père Sérapion Griffet, une éminence du domaine.

Pour invoquer un Malféen, il faut offrir un sacrifice conséquent : la vie de la personne qui compte le plus pour l'invocateur ou une partie de son propre corps. Une fois cela fait, le Malféen appose sur la chair de l'invocateur une marque (qui peut prendre de multiples formes) qui lui servira d'ancre dans le monde des humains et lui permettra de se manifester sporadiquement. Abîmer ou détruire cette marque ne fait pas disparaître l'entité mais fragilise son pouvoir dans le monde mortel. La mort de son invocateur marqué lui coupe cependant tout moyen de s'incarner ou agir hors du Labyrinthe et il lui faudra trouver un nouvel hôte. Une personne qui meurt en portant la marque d'un Malféen devient automatiquement un Sparagmoi à son service. Malgré ce danger mortel, les bénéfices que les personnes marquées tirent d'un contrat passé avec un Malféen peuvent être énormes. Qu'on parle d'obtenir son aide, ses largesses ou de pouvoir discerner des choses cachées aux yeux des mortels, chaque maître du Labyrinthe donne accès à des choses très différentes avec toujours cette pointe de malice un peu retorse qui donne parfois le contraire de ce qu'on aurait souhaité...


Entités


- Visage adorné de Douleur, mort, maladie, corruption physique
- La Grande Dame de la Nuit, obscurité, peur de l'inconnu, secrets, enseignement
- L'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes, amour vicié, perte, deuil, dépression
- L'Homme des Bois, haine, violence
- Celui qui Attend, peur de l'avenir, mystère, inconnu
- Prince de Passion et de Chair, désir, envie, jalousie
- Baron à la Langue Exquise, peur du contrôle, domination, tromperie


Dernière édition par Arnaud de Florbelle le Ven 11 Nov - 13:55, édité 38 fois
Arnaud de Florbelle
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Occupation : Marquis, essayiste controversé et trublion.
Thème : Le Trublion ♫
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Arnaud de Florbelle
Ven 26 Aoû - 20:43
Noblesse

Visage adorné de Douleur



Occultisme & malféisme. Enma

Visage adorné de Douleur est l'un des Malféens les plus puissants qui existent car il représente une des peurs les plus anciennes de l'Humanité : la mort et la maladie, mais aussi la corruption physique. Parmi les Malféens, il est le plus responsable de la détresse humaine alors que paradoxalement, ceux affligés par ses contagions se tournent souvent vers lui pour échapper à leurs souffrances. Il tire son pouvoir de la peur qu'éprouvent les vivants pour la mort inévitable et la maladie, et leur réponse inconsciente à cette peur est la force de vie de l'humanité. Ses fidèles le nomment également le Seigneur de Tout car toute chose, même si elle semble solide et permanente, est sujette à la corruption physique. Le processus de construction et de création implique en lui-même la destruction et le dépérissement. Son pire ennemi est Baron à la Langue Exquise qui représente l'ambition tandis que Visage adorné de Douleur n'est que désespoir.

Il est décrit dans les ouvrages de démonologie comme une très grande silhouette filiforme recouverte d'un linceul, aux ailes membraneuses et au corps infesté de vermines. Adorné d'une couronne d'épines pourrie s'enfonçant dans ce qui semble être son visage, un ichor répugnant souille éternellement le linge et coule sans discontinuer sur le sol pour former une traînée ; partout où coule ce sang malsain, les végétaux pourrissent, l'eau devient malsaine et animaux comme humains tombent malades s'ils la boivent. Le Malféen est également souvent représenté portant dans ses bras un cadavre d’enfant mort-né et sa présence désincarné sur des lieux ravagés par les épidémies se fait entendre par de subtils pleurs d'enfançons.

Les Sparagmoi de Visage adorné de Douleur sont contre toute attente joviaux et amicaux de nature, faisant montre d'une étonnante jovialité et joie vis-à-vis de la pestilence qu'il leur inflige, voyant ses pestes comme des cadeaux et les cris de leurs victimes comme des signes de gratitude plutôt que d'agonie. Ils forment souvent une chaîne interminable de noceurs grotesques suivant leur maître dans une danse macabre sans fin. Les démonologues les appellent les Putrides.

Créer un contrat avec Visage adorné de Douleur donne à son invocateur une immunité totale à toutes les maladies existantes ainsi que la possibilité de demander au Malféen d'affliger une personne de maux de son choix ou, si l'humain est assez persuasif (ou fou) et offre beaucoup en échange, de démarrer une épidémie. Le dernier contractant de Visage Adorné de Douleur en date était le comte Sylaire Fontanges d'Aigremont mais depuis le décès de ce dernier le Malféen a, pour survivre dans le monde mortel, apposé sa marque sur sa fille, connue actuellement sous le nom d'emprunt d'Annabelle de Latour. Il n'obéit en rien à la jeune femme et continue à propager la Mort Rouge à travers le comté, se répandant lentement dans les veines de la région du Morvand.



La Grande Dame de la Nuit



Occultisme & malféisme. Azjs

La Grande Dame de la Nuit tire son pouvoir de la crainte primordiale que les humains ont de l'obscurité et de l'inconnu. Sombre papesse du savoir caché, elle était là bien avant que le feu ne soit découvert pour éclairer la nuit et ses fidèles prétendent même que c'est elle qui a enseigné aux humains à apprivoiser le feu. Elle est fortement liée aux domaines des secrets et de l'enseignement, occulte comme plus prosaïque et il n'est pas rare qu'elle soit invoquée pour offrir à son contractant un savoir en particulier. On dit qu'elle ne fait aucun bruit quand elle se déplace mais ne peut évoluer que dans l'obscurité, comme si la lumière du jour la blesserait. Les créatures nocturnes seraient également ses servantes : les chouettes, hiboux, engoulevents mais aussi les rats, les chauve-souris et les araignées sont ses yeux et ses oreilles dans le monde des mortels et on dit que nul ne peut se dérober à sa surveillance quand elle choisit un‧e humain‧e car elle peut utiliser ses pouvoirs sur de très longues distances. Personne ne saurait lui échapper : La Grande Dame de la Nuit est présente partout où la lumière donne naissance à l'ombre et elle est la plus grande chasseresse, la plus fine et impitoyable limière de tous les Malféens, loin devant l'Homme des Bois. Ses fidèles la surnomment Notre Dame des Ténèbres quand ils ne la révèrent pas tout simplement comme la Sombre Mère. Elle s'oppose à la plupart des autres Malféens parce qu'elle apprécie les humains (un peu comme les humains aiment les chiens, cependant) et désire continuer à leur enseigner pour être crainte et adorée à la fois.

Elle est le plus souvent décrite comme une femme statuesque au port de tête altier, recouverte d'un long manteau fait de plumes qui n'est en réalité rien de plus que son propre corps à la forme indistincte, comme faite de ténèbres. Quand elle le déplie, la Malféenne a une imposante envergure de plusieurs mètres de large ; un simple battement d'ailes de sa part renverserait un homme solide sur ses jambes. Ses yeux flamboient dans l'obscurité avec tant d'intensité qu'ils peuvent rendre aveugles ceux qui refusent de baisser le regard face à elle. Son crâne porte des ailes poudrées rappelant celles de papillon de nuit et elle porte un masque lui donnant des allures aviaires rappelant ses plus fidèles serviteurs, les strigidés (chouettes et hiboux).

Les Sparagmoi de la Grande Dame de la Nuit se cachent souvent dans les ombres des mortels pour les espionner ou les tourmenter. Curieux et désireux de connaitre tout ce qu'il est possible de savoir, ils ont tendance à s'accrocher aux humains de passage et ne plus les quitter tant que leur curiosité n'est pas satisfaite. Ils offrent ensuite leurs indiscrétions à leur Maîtresse avant de retourner chasser de nouveaux secrets. Les démonologues les appellent les Insaisissables.

Contracter avec la Mère est un peu différent des autres contrats avec les Malféens. Elle refuse la plupart du temps d’apparaître aux personnes qui tentent de l'invoquer et préfère se montrer à des humains qui ne demandent pas ses services, les choisissant selon des critères connus d'elle seule. La Grande Dame de la Nuit choisit en général des individus sur le point de mourir ou en mauvaise posture en leur proposant de les sauver si ces derniers acceptent de faire don de leur propre vie à la Malféenne. Si elle offre sa clairvoyance et sa claire-audience, permettant de parler sans ouvrir la bouche ou de "ressentir" ce qui l'entoure, la Malféenne exige de son humain‧e lié‧e qu'iel abandonne la vue pour vivre à tout jamais dans son royaume, celui de l'obscurité éternelle, afin de ne pas être "trompé‧e" par ce que ses yeux auraient dû lui montrer. La Grande Dame de la Nuit n'a actuellement pas de contractant‧e mais recherche activement une ancre dans le monde mortel pour lutter contre Visage adorné de Douleur.


L'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes



Occultisme & malféisme. Zztz

Lorsque des pleurs se font entendre, lorsque les larmes coulent sur les joues décolorées par la tristesse, vient alors l'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes dont tous redoutent la douceur délétère. Elle est l'incarnation d'une forme viciée de l'amour qui se complaît dans la mélancolie, étendant son pouvoir sur tout ce qui touche à la perte, au deuil ainsi qu'à la dépression et à l'acédie. L'Amoureuse est souvent précédée de lourds soupirs ou de sanglots étouffés, à la recherche d'un être à consoler et à prendre dans ses bras. Malgré ses dehors de bonté et de compassion, cette Malféenne tire sa force des souffrances dont elle se nourrit mais qu'elle ressent tout autant, toujours en train de sangloter. On dit que sa voix est la plus belle chose qu'il soit donné d'entendre pour une oreille mortelle mais que si par malheur la personne qui l'entend commence à ressentir de la tristesse, alors elle se condamne à devenir un Sparagmoi au service de l'Amoureuse. Ses fidèles la prient dans l'espoir d'en finir avec leurs profondes douleurs, l'appelant de leur vœux sous le sobre nom de Celle qui Pleure Tant ou encore La Toute Dolente. L'Amoureuse ne s'oppose ni ne s'associe à aucun autre Malféen car les intrigues infernales ne l'intéressent pas et elle n'aime pas être en rivalité avec qui que ce soit.

L'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes est décrite par les démonologues comme une très haute créature filiforme entourée d'une aura tragique dont la seule présence suffit à exalter la tristesse autour d'elle. Elle porte de sobres robes à voilures d'un blanc passé par le temps si bien qu'il est difficile de savoir à quoi elle ressemble sous ses atours. Ses membres sont longs et grêles et ses doigts maigres et griffus, ressemblant à deux araignées affamées. Sa tête est un amas de bouquets de fleurs - principalement des roses de toutes les couleurs - exaltant constamment un parfum très capiteux ressemblant à un mélange de tubéreuse, de rose pourrie et l'odeur des très vieilles choses et personnes. Elles s'ouvrent et se referment selon les émotions de l'Amoureuse, et fleurissent avec une beauté diabolique quand elle ressent du contentement ; à l'inverse, la tristesse qu'elle aime tant fane cruellement les roses en quelques secondes à peine. La Malféenne marche toujours avec langueur et dignité, roide et cadavérique bien que celles et ceux qui la voient ne peuvent s'empêcher de la trouver belle - pas désirable, mais touchante, exaltant une forme d'admiration et d'amour chaste.

Les Sparagmoi de Celle qui pleure Tant avancent le dos voûté sous la tristesse qu'ils portent - celles des autres dont ils se nourrissent comme la leur qui est leur plus grande fierté. Éthérés, ils n'ont pas de forme tangible mais leur apparence ressemble à celle qu'ils avaient de leur vivant avec un aspect fantomatique et émacié, tout de blanc vêtus. Leurs yeux ne cessent de verser des torrents de larmes qui coulent le long de leur visage et de leur torse et lorsque la peine est intense, ce sont des larmes de sang qui ruissellent de leurs paupières. La plupart portent des fleurs dans les cheveux et autour du col ou décolleté de leurs vêtements en rappel à leur Maîtresse. Les démonologues les appellent les Éplorés.

Les contrats avec la Toute Dolente peuvent être aisés comme terriblement difficiles à conclure selon ses humeurs car elle ne s'intéresse qu'aux individus profondément désespérés et qui ont perdu un ou plusieurs proches. Si la souffrance de son invocateur ne lui semble pas assez sincère, pure ou forte, elle n’apparaîtra tout simplement pas. Elle aime à se piquer d'affection pour les personnes qui l'invoquent et en tomber amoureuse à sa façon. La Toute Dolente offre le pouvoir de charmer autrui mais également de voir les liens qui unissent les gens entre eux. Elle permet également de supprimer la souffrance des autres en la subissant soi-même, au risque de se briser. Si l'Amoureuse vêtue de la Parure des Larmes semble être un moindre mal par rapport à d'autres Malféens, ne vous laissez pas tromper : elle représente la perte, le deuil et la dépression et se nourrit de ces douleurs-là. Les personnes qui croisent son chemin sombrent le plus souvent dans la dépression et les addictions voire le crime passionnel ou le suicide, pris dans la tourmente d'une mélancolique délétère que Celle qui pleure Tant instille en elles. Elle les berce dans ses bras squelettiques, les enroule dans le dangereux parfum de ses roses. A la signature du contrat, c'est votre personne et votre amour qu'elle réclame : à la fin, vous finirez englouti‧e. C'est la tristesse abyssale d'un ecclésiastique du nom d'Espérance du Miracle qui a retenu l'attention de la Malféenne en tant que contractant.


L'Homme des Bois



Occultisme & malféisme. Wg7y

Le terrible Homme des Bois hante l'imaginaire des frélenciens depuis la nuit des temps. Il est le monstre qui vit dans les bois profonds, le croquemitaine sous le lit des enfants, le troll qui se cache sous les ponts. Ennemi de toute forme de civilisation, il est l'incarnation de la haine et de la violence sous la forme d'une crainte des animaux des bois et de la superstition. Contrairement aux autres Malféens, l'Homme des Bois n'a pas besoin de comploter et de susurrer des promesses aux oreilles des mortels pour les attirer à lui : il se nourrit des conflits sanglants et des massacres qui ravagent les royaumes mortels sans avoir besoin d'aider à les déclencher. La haine dans le cœur des humains est une source inextinguible de puissance pour lui, ce qui en fait un des Malféens les plus puissants de la goétie. Quand il s'incarne parmi les mortels, l'Homme des Bois aime à chasser et détruire pour le seul plaisir du meurtre et de la domination mais seules les proies les plus fortes et ingénieuses l'intéressent. Ses fidèles l'honorent sous des noms aussi divers que Seigneur de la Forêt, Maître des Bêtes ou encore Roux-Ga-Roux dans le Petit Pays. Sa pire ennemie est la Grande Dame de la Nuit avec laquelle il se dispute le statut de meilleur prédateur mais aussi le Baron à la Langue Exquise qui représente pour lui la civilisation.

L'Homme des Bois est décrit par les démonologues comme un géant de plus de six mètres au corps massif et difforme recouvert de poils sur le dessus de son corps tout en muscles. Ses longs bras traînent au sol et ses pattes sont celles d'un ovin, ce qui lui permet d'impressionnants sauts. Sa tête, comiquement petite par rapport au reste de son corps, est couverte par un masque de bois lui donnant l'allure d'une divinité païenne de la nature, orné de grands bois auquels des clochettes sont accrochées. Leur son distinctif précède l'arrivée du terrible Seigneur des Bois tout comme le bruit de ses sabots, dont il s'amuse quand il danse dans les bois et joue de la flûte. Le son de cet instrument leurre les curieux et ces derniers disparaissent alors sans laisser de trace avant d'être parfois retrouvés quelques heures plus tard, incapables de raconter ce qu'il s'est passé, catatoniques et incohérents. Le Maître des Bêtes inspire la peur plutôt que toute autre impression pour les mortels : nulle révérence ou beauté car il n'aspire qu'à verser le sang et terrifier ses proies. Le Malféen ne parle pas, refusant de s'encombrer du langage des humains. Il grogne ou utilise la gestuelle pour se faire comprendre.

Quand un individu offense l'Homme des Bois, ce dernier lâche ses Sparagmoi à ses trousses. Ce sont des limiers sauvages qui pourchassent leur proie sans que rien ni personne ne puisse les arrêter. Quand ils rattrapent leur cible, ils le mettent tout simplement en pièces sans autre forme de procès. Ces créatures se nourrissent des sentiments violents si bien que quand ils ne sont pas en chasse, les meurtres violents les appellent et les rassemblent. Le danger réside surtout dans leur nombre car ils se déplacent toujours en meute ; plus le sang coule, plus ces créatures deviennent frénétiques. Ils ressemblent pour la plupart à un mélange grotesques entre l'humain et l'animal et leur apparence varie beaucoup d'un individu à l'autre. Les démonologues les appellent les Sanguinaires.

Créer un contrat avec le Seigneur des Bois est extrêmement difficile car il n'a pas besoin d'être invoqué pour se matérialiser dans le monde mortel puisque la haine et la violence nourrissent continuellement sa puissance. Il est cependant possible d'attirer son attention avec des sacrifices d'humains et d'animaux particulièrement prolifiques et sanglants ou en lui offrant un prédateur abattu durant une chasse périlleuse, comme il ne respecte que la force. Même avec un contrat, il est difficile d'obtenir du Maître des Bêtes ce que l'on désire et ce dernier ne s'intéresse au cas de son invocateur que si cela requiert une forme extrême de violence. Il donne le contrôle de ses Sanguinaires à l'humain‧e lié‧e à lui pour accomplir ses basses besognes mais également la capacité de mémoriser l'odeur d'une personne désignée comme une proie et de pouvoir la pister sur plusieurs kilomètres. Cependant sitôt le Malféen lassé de la situation, l'invocateur sera purement et simplement pris en chasse par les Sparagmoi de l'Homme des Bois et taillé en pièces comme n’importe laquelle de ses victimes. Il n'a pas encore de contractant‧e dans le monde des mortels.


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Arnaud de Florbelle
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Arnaud de Florbelle
Sam 10 Sep - 18:46
Noblesse

Celui qui Attend



Occultisme & malféisme. 0w6b

Peu de choses sont connues sur cet énigmatique Malféen, même de la part des plus éminents démonologues. Il représente la peur des humains face à l'avenir, le mystère du futur et l'inconnu dans le sens cosmique. Même les experts peinent documenter des détails sur cet être qui passe pour le plus mystérieux mais aussi le plus étrange de tous les Malféens. Il communique peu avec les mortels, ne ressentant visiblement que peu le besoin de s'incarner dans leur monde et compte extrêmement peu de Sparagmoi à son service. Ses motivations sont tout aussi nébuleuses et il est bien loin des complots et des rivalités des autres Malféens, ne communiquant même pas avec eux. Ses rares fidèles lui rendent honneur sous le nom de Celui qui Dort au Cœur de l’Éternité ou encore de Celui qui Sait. On dit qu'il saurait tout ce qui a été, tout ce qui est et tout ce qui sera simultanément, qu'il est partout et nulle part à la fois et que son influence s'étendrait bien au delà du royaume des humains et celui des Sparagmoi et des Malféens. L'étendue de ses pouvoirs demeure à ce jour inconnue car il ne s'est pas beaucoup manifesté dans le monde des mortels et ses rares incursions n'ont pas toujours été remarquées. Il ne pourrait cependant pas voir le présent et serait obligé de s'orienter selon ses connaissances du passé et du futur. La présence de Celui qui Sait ainsi que son influence sont souvent si subtiles qu'il est impossible de savoir que les choses sont de son fait. De par sa nature discrète et ses motivations nébuleuses et au delà de la compréhension humaine - et même de certains Malféens - Celui qui Attend n'est en rivalité avec personne et n'offre son appui à aucun autre Malféen... ou alors, personne ne s'en est encore rendu compte.

Nul ne sait à quoi ressemble Celui qui Attend. Il ne montre de lui que des bras bardés de bijoux sortant d'une obscurité impossible selon les lois de la physique mortelle, capable de se former en pleine lumière et impossible à percer, un peu à l’image d'un trou noir. Certains démonologues spéculent sur l'idée que ce trou noir serait la véritable forme de Celui qui dort au Cœur de l’Éternité mais rien n'est moins sûr : Celui qui Attend demeure une énigme sur tous ses aspects. Ses rares apparitions sont toujours étranges et inquiétantes et le peu d'humains qui ont pu contempler sa présence sont pour la plupart tout simplement devenus fous de se retrouver devant quelque chose que leur esprit ne pouvait comprendre ou même appréhender. On dit que la seule vision de ses bras suffit à instiller dans les cœurs mortels une profonde terreur mêlée de fascination.

Les Sparagmoi de Celui qui Dort au Cœur de l’Éternité sont tout comme lui, de véritables énigmes. Personne ne sait quelle forme prennent ces créatures intangibles et invisibles qui s'accrochent à celles et ceux qui craignent l'avenir sous ses aspects les plus divers : la crainte du futur incertain, la peur de vieillir, l'angoisse de ne pas savoir ce que la vie vous réserve... ils se fixent sur leurs victimes et sucent lentement leur énergie à mesure que les angoisses grandissent, jusqu'à ce que cette dernière se brise et sombre totalement, lui murmurant de terribles possibles, réalisables ou pas. Ils savent ce que le futur peut être, mais pas ce qu'il sera réellement si bien que leurs diaboliques spéculations sont à la fois vraies et fausses : ce ne sont que des possibles. Les démonologues les nomment les Omniscients.

Les démonologues n'ont que peu de cas renseignés de contrats avec Celui qui Attend. Ce que l'on sait c'est que se lier à lui offre un certain don de prescience sous la forme de visions envoyées par le Malféen. Elles sont cependant très aléatoires, difficile à lire et relier entre elles et aucune demande ni supplique l'atteint jamais Celui qui Sait car ce dernier ne communique pas au sens premier du terme avec son invocateurice. Il donne également le plus souvent des futurs possibles car l'avenir ne semble pas être figé ; c'est sa révélation, s'opposant à l'idée de l'Eglise du Miracle qui voudrait que le futur et la fatalité seraient la même chose. Celui qui Attend enseigne par ses visions que le futur est toujours une possibilité, et jamais une fin en soi. Que demande-t-il pour sceller le pacte et entrer dans le monde des vivants ? Tout simplement le passé - et l'avenir -  de l'invocateurice car dès l'instant où les deux êtres sont liés, la personne ayant fait venir le Malféen dans le monde mortel s'efface petit à petit de la mémoire de ses proches, condamné‧e à être complètement oublié‧e en quelques années. Cela commence par le fait, subtil, que les gens ne reconnaissent plus son visage, puis son nom devient difficile à retenir... jusqu'à ce qu'iel ne soit plus qu'un murmure, sans passé et sans avenir dans ce monde... On ne lui connait pas de contractant‧e mais il est parfaitement possible ce cette personne ait, comme dit précédemment, simplement été oubliée de tous.


Prince de Passion et de Chair



Occultisme & malféisme. Qkcc

Certains disent que derrière chaque peur se dissimule en réalité un désir. C'est peut-être de cette pensée qu'est né Prince de Passion et de Chair, un Malféen incarnant toutes les craintes et l'empire que le désir peut instiller dans le cœur des mortels ; ceux qui s'étourdissent dans de féroces orgies le vénèrent aussi bien que ceux qui répriment leurs fantasmes et vivent dans la peur de se faire engloutir par eux. L'envie et la jalousie sont ses deux mamelles et se gorge de tout ce que la chair peut procurer, à en faire perdre la tête. Toutes les passions sont ses armes, des plaisirs de la chair comme de ceux de la table, incitant les mortels aux excès jusqu'au crime ou à l'inverse à la honte la plus mortifiante, quand ce n'est tout simplement pas les deux en même temps. Ses pouvoirs sont grands, et ne cessent de se développer car la sensualité hante chaque mortel à sa manière. Il flotte autour du Malféen un air malsain qui contraint chaque créature en sa présence à une sorte d'admiration contre-nature, exhumant d'un seul regard les désirs les plus enfouis et étant capable de les faire rejaillir selon ses caprices. Prince de Passion et de Chair contrôle la chair sous toutes ses coutures, qu'on parle des désirs qui la triturent jusqu'aux muscles et aux tendons : il peu assumer n'importe quelle forme à l'envie, déformer la chair des créatures ou encore les contraindre à subir leurs pulsions. Ses fidèles extatiques lui dédient leurs appétit comme leurs mortifications et l'appellent de leurs vœux sous les surnoms de la Chèvre aux Milles Chevreaux, Celui/Celle qui a Soif ou encore Origine de tous les Délices. L'Imperium lui donne le nom de l'Adversaire car étant le mieux connu de tous les Malféens, il est identifié par les Inquisiteurs comme l'origine même du mal. Celle qui a Soif a une attitude neutre face aux autres, généralement trop absorbée par ses propres plaisirs pour s'intéresser à des alliances ou des coopérations. Ses ennemis sont cependant les suivants de Visage adorné de Douleur, dont les croyances en la mort putride s'oppose à ses convictions en une vie de plaisir sans limite.

Origine de tous les Délices apparaît typiquement sous la forme d'une créature hermaphrodite faite de chair et des viscères pulsantes. Sa tête ressemble à celle d'un bouc adornée de cornes aiguës, le front surmonté de multiples paires d'yeux semblant aveugles. Le Malféen n'a pas besoin de voir car il ressent tout par l'odorat et le toucher. Deux paires d'ailes faites de peau à vif, de tendons et de muscles le maintiennent en l'air et il possède deux bras humanoïdes tandis que le bas de son corps est composé de ses "Petits Chevreaux". Il s'agit d'un amas de pattes ovines en constant mouvement, glissant entre un tas de tentacules toujours agités de tremblements de désir. Le Malféen donne régulièrement naissance à des êtres difformes chaussés de sabots qu'il dévore parfois tout de suite après, quand il ne les étrangle tout simplement pas dans ses tentacules ou les laisse fuir par calcul. On retrouve beaucoup de statuettes le représentant dans tout Frélence, ce qui a permis à l'Eglise et surtout l'Imperium d'apprendre l'existence de son culte.

Les Sparagmoi de Celui qui a Soif ont une apparence constamment changeante : leurs corps bouffis possèdent de nombreux membres allongés, de multiples pattes ornées de sabots et pas vraiment de tête. Un ou plusieurs visages peuvent disparaître à tout moment pour réapparaître à un autre endroit de leur anatomie. Ils naissent lorsqu'un mortel meurt aux prises avec ses désirs, ou par eux et sortent du corps-même du Malféen. Lorsqu’ils sont tués, leurs corps se scindent en deux et donnent vie à de nouvelles entités plus petites. Ils se déplacent toujours en bande, plaisantant entre eux dans un langage incompréhensible des mortels dont ils se nourrissent aussi bien des pulsions inassouvies comme vécues à l'excès mais aussi des rêves érotiques et des fantasmes. Quand ils s'accrochent à un mortel, les Sparagmoi de Prince de Passion et de Chair creusent sa chair pour y trouver le désir et lui suggère l'abandon avec des murmures désincarnés. Ils commentent le physique de ses proches, lui racontent des possibles, lui proposent des expériences. Les démonologues les appellent les Insatiables en raison de leur goût pour la chair, sous toutes ses formes.

Prince de Passion et de Chair est le Malféen qui a toujours eu le culte le plus actif et dans une moindre mesure, le plus de contrats avec les mortels mais c'est également celui qui exige le plus en retour car son appétit est insatiable. En plus d'un sacrifice humain pour l’invoquer une première fois, il est obligatoire de lui en faire régulièrement pour maintenir son intérêt capricieux, autrement il rompt tout simplement le contrat en attendant que quelqu'un d'autre l'invoque. Il est le seul à apparaître à ses fidèles et à demander des louanges et un véritable culte singeant celui de l'Eglise du Miracle par perversion. Il y a donc des prêtres de Celui qui a Soif, des eucharisties perverses de sexe et de sang, des sacrifices humains ou animaux... à côté de quoi, les pouvoirs offerts sont grands : un empire sur le désir des autres, une certaine forme de présence irrésistible, de charme conquérant. Il donne à son invocateurice le pouvoir de ressentir les désirs d'autrui et de les identifier et, quand il est particulièrement satisfait, de changer momentanément d'apparence tant que le mortel se vautre dans l'ordure et la débauche et incite les autres à le faire. Il est à l'origine de la vilénie naturelle de la famille de haute noblesse des Lubin de Noirceuil avec qui il apprécie de se lier depuis plusieurs générations, ces derniers étant parmi ses plus fervents serviteurs. S'il n'a actuellement aucun‧e contractant‧e, Prince de Passion et de chair se lie plus facilement avec des membres de la famille Noirceuil mais ne dédaignera pas un‧e autre champion‧ne si une personne particulièrement perverse se présente.


Baron à la Langue Exquise



Occultisme & malféisme. Xazu

De tous les Malféens, il en est un vers qui les prières des mortels convergent le plus : le Baron à la Langue Exquise, maître de toutes les intrigues, de toutes les tyrannies. Il représente la crainte toute humaine d'être contrôlé, la domination et la tromperie. Orfèvre des plus grandes intrigues, le Malféen lit les espoirs et les plans de chaque mortel et de chaque nation, et par le biais de ses plans complexes et ses manipulations, il altère le cours de l'Histoire pour atteindre un plan insaisissable pour l'esprit des mortels. On dit de ce terrible Malféen que lorsqu'il porte son regard sur un mortel, il peut lire en lui comme dans un livre, prenant connaissance de ses rêves les plus fous, de ses fantasmes les plus inavouables, de ses secrets les plus profondément enfouis. Il a également une très grande compréhension de la causalité des événements qui lui permet de manipuler le destin par de simple manipulation d'événements sans lien apparent entre eux : Baron à la Langue Exquise voit toutes ces petites choses que les mortels ne peuvent lier entre elles comme une grande tapisserie humaine sur laquelle il s'amuse à broder ses sombres desseins. Il marchande, discute, négocie quand il n'utilise simplement pas le chantage, le décervelage, la séduction ou parfois tout simplement son aura maléfique avec les humains pour les contraindre à lui obéir. Nul n'a tristement plus d'adeptes que Baron à la Langue Exquise, ces derniers l’appelant parfois Faiseur de Rois ou encore Celui qui murmure dans les Ténèbres. Il s'oppose naturellement à tout ce qui pourrait se mettre en travers son chemin et ne s'allie jamais que par intérêt. Ses pires ennemis sont cependant Visage adorné de Douleur car si le Faiseur de Roi se nourrit d'ambition et d'espoir, les préceptes du Seigneur de Tout reposent sur la déchéance et la mortalité inéluctables. Baron à la Langue Exquise s'oppose aussi dans une moindre mesure à l'Homme des Bois qui ne supporte pas la civilisation et les intrigues.

Le Malféen se présente comme une parodie de Saint dont il reprend et pervertit avec plaisir l'imagerie : il porte l'auréole (ou halo) gravée d'inscription en Ancien Numen, l'étole et la toge et a toujours avec lui un livre ressemblant à de saintes écritures mais qui n'est rien de plus que l'index de toutes les personnes lui ayant vendu leurs âmes. Son corps malingre flotte dans les airs grâce à deux larges ailes au ramage brun ornées d'ocelles sombres donnant l'impression d'une paire d'yeux supplémentaires. Le bas de son corps accueille des centaines et des centaines d'yeux qui regardent tous dans la même direction, toujours : vers l’interlocuteur, sans jamais ciller ou regarder ailleurs.  Des bras sont longs et maigres, ses mains griffues ornées de sigils incandescents tout comme son front ; ou tout du moins le front de la tête principale (dont les yeux sont recouvert de deux pièces d'or). Baron à la langue Exquise possède en effet trois têtes ayant de multiples langues extrêmement longues qui se caressent et s’enchevêtrent de manière obscène ; lorsqu'il parle, ce sont trois voix qui se font entendre en même temps et sur le même rythme, créant ainsi un profond malaise chez les personnes qui conversent avec lui. Une de ses Voix est celle d'un enfant, l'autre d'une vieille personne et la dernière d'un individu adulte dont le timbre est androgyne. Il arrive que les trois voix se désynchronisent ; dès lors la cacophonie qui sort des bouches du Malféen devient insupportable pour les mortels qui deviennent fous pour la plupart.

Les Sparagmoi du Faiseur de Rois sont parmi les plus étranges qui soit et leur apparence rappelle encore une fois l'iconographie religieuse du Miracle mais aussi le motif de l’œil cher à leur seigneur et maître. Leurs ailes sont déployées vers le haut, avec deux ailes se joignant et deux autres leur couvrant le corps. Ce dernier n'est rien de plus qu'une masse grouillante d'yeux en incessant mouvement et croiser leurs regards est physiquement impossible pour un mortel, qui ne peut que détourner les yeux. Malgré leur apparence intimidante, les messagers de Baron à la Langue Exquise fréquentent souvent les humains car il n'est pas rare que ces derniers les invoquent pour demander conseil sur des relations ou des intrigues en devenir. Ils sont sociables et apprécient d'entretenir la conversation bien qu'ils soient dénués d'émotions humaines. Les démonologues les appellent les Prolixes.

Comme tout contrat avec un Malféen, ceux crées avec Baron à la Langue Exquise sont risqués mais contrairement à d'autres, ils vous dépossèdent de tout. Le Faiseur de Roi exige en sacrifice la soumission totale de l'esprit de son invocateurice en échange de ses conseils et de ses pouvoirs. Ces derniers sont cependant extrêmement séduisants car le Malféen offre un peu de sa capacité à comprendre la causalité des événements ainsi que les liens qui unissent les gens entre eux. Au terrible prix de son âme et de sa soumission la plus totale, un humain peut devenir un véritable maître de l'intrigue, conseillé par le meilleur de tous les joueurs d'échecs. Il permet aussi, en guise de récompense quand l'envie lui prend, d'ordonner aux autres en formulant une phrase très courte et sur une brève durée. Mais attention : si Celui qui Murmure dans les Ténèbres sent que son invocateur ne se soumet pas totalement à lui, il le brisera pour en faire un esclave servile jusqu’à le briser complètement. Il ne tolère pas non plus que le mortel lié à lui se refuse à dominer et soumettre les autres, exigeant de lui de régulières intrigues, un comportement tyrannique et un mépris de la vie d'autrui. Il est capable de briser les contrats de lui-même, ce qui en fait un Malféen si dangereux que seuls les fous contractent avec lui. Il n'a a ce jour aucun contractant‧e mais beaucoup ont offert leurs âmes pour ses conseils, finissant comme vulgaires marionnettes.
Arnaud de Florbelle
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